Les Copains CYFAC

du 29 juin au 1er juillet 2023

En novembre 2022, germe dans l’esprit de quelques‐uns d’entre nous l’idée d’aller poser nos roues du côté d’Ambert, en Auvergne, en compagnie des Copains Cyfac, pour une épreuve non compétitive en séjour itinérant de 3 jours prévue du 29 juin au 1er juillet 2023. Anne et Nick, Claire et Jocelyn, Dominique Domis, Thierry Soudeix, Sylvain et moi‐même nous décidons rapidement, suivis par Florence (non USML) puis Christine. Une fois l’hôtel réservé pour le 1er soir, il reste quelques mois pour se préparer physiquement et mentalement pour cette épreuve qui comprend notamment la terrible ascension du Puy de Dôme le 2ème jour.

Les prévisions météo étant plutôt pessimistes pour les 3 jours, bien que nous soyons en été, vêtements chauds et vestes de pluie font partie du paquetage emporté par nos 10 valeureux cyclistes qui arrivent sur place après un voyage en voiture de 500 km sans histoire, jeudi 29 juin. Récupération du kit Cyfac, petite balade sur le site du départ (il fait beau à ce moment‐là), puis direction l’hôtel/ restaurant situé à 25 minutes de route. Repas sportif de rigueur, chargement des GPS, bonne nuit de sommeil sereine, petit déjeuner sportif (encore !!) et coup d’œil à l’extérieur : il a plu dans la nuit, le temps est très humide et le brouillard est présent en altitude. Mais, sans hésitation, direction Ambert.

Jour 1

Bonne nouvelle, le temps est sec sur le site du départ et les prévisions sont plus optimistes pour la journée. Moins bonne nouvelle : l’organisation patine un peu pour prendre en charge les sacs de voyage et nous partons avec une heure de retard par rapport à notre plan de marche.

Après quelques kilomètres tous ensemble, un 1er groupe se forme avec les « costauds ». Je parviens à suivre les copains (Cyfac ou pas Cyfac ?) avec beaucoup de difficulté, ils doivent m’attendre régulièrement jusqu’au repas situé à mi‐parcours. Au compteur : 80 km et près de 1600 m de D+ à 25 km/h de moyenne. Regroupement de l’ensemble de l’équipe pour le repas … hormis Sylvain qui a disparu. Quelle surprise !!!

Je décide de ralentir le rythme et repart avec Claire pour la 2ème partie du parcours qui s’avère extrêmement agréable sous le soleil, permettant des pauses photo pour immortaliser de très beaux panoramas sur le Puy‐de‐Dôme dont l’ascension est prévue le lendemain. 45 km et 1050 m de D+ à 18 km/h de moyenne plus tard, nous arrivons tous les 2 sur le circuit de Charade, près de Clermont‐Ferrand. Et là, surprise !!! Sylvain est déjà là alors que nous ne l’avons pas vu nous doubler. Pour cause, il a raté le repas …

Au programme de cette fin d’après‐midi : un tour chronométré du circuit automobile de 4 km, très original, réparation de crevaison pour Thierry et réglage de transmission pour Sylvain avant de regagner notre hébergement situé à 8 km du circuit.

Au final, pour cette 1ère journée : 137 km et 2800m de D+ à 21,3 km/h de moyenne.

Jour 2

Soirée et nuit sans histoire à l’hôtel, mais les prévisions météo étant beaucoup plus pessimistes pour le 2ème jour, Jocelyn décide d’escamoter le Puy‐de‐Dôme dont la descente sous la pluie lui semble trop dangereuse. Claire en fait de même, ne pouvant laisser seul son mari. Et nous voilà donc partis pour une journée de vélo qui restera dans les annales et surtout dans nos mémoires!!

Départ sous la pluie, pas trop forte au début, moins de 3 km pour arriver au pied du Puy, et c’est parti pour 6 km d’ascension et 600m de D+. Les plus forts sont devant, nous attaquons l’ascension avec Anne et Sylvain, la pluie augmente en intensité et le vent se fait de plus en plus violent pour atteindre le stade tempête sur les derniers hectomètres où la pente est à 18%. Avec le vent de face et sous une pluie battante nous arrivant quasiment à l’horizontale en pleine figure dans cette terrible pente, j’ai bien cru ne pas arriver au sommet. Les organisateurs aident les cyclistes en difficulté en les poussant sur les derniers mètres. Beaucoup termineront néanmoins à pieds … mais pas nous !!

Il tombe des cordes, des centaines de vélo sont déjà rangés au sommet, quasiment plus de place pour poser les nôtres !! Envie de tout bazarder et de prendre le 1er hélico en partance pour l’hôtel. Nous sommes bien accueillis dans le bistrot situé au sommet, boissons chaudes et viennoiseries à volonté, mais très peu de place pour s’assoir et impossible de sécher, pourtant nous sommes trempés du sol au plafond. Dans les toilettes, certains se sont déshabillés et tentent de faire sécher leurs vêtements sous les sèche‐mains !! 3⁄4 heure plus tard, l’envie de repartir et de descendre encore trempés sous la pluie est proche du néant absolu !! …

Mais nous n’avons pas le choix. Le peloton est canalisé par des motos qu’il est interdit de dépasser pour éviter les accidents. Anne, Nick, Dom et Thierry partent devant, je ne les reverrai pas de la journée. Après moultes hésitations, nous attaquons la descente avec Sylvain. Finalement, tout se passe bien et nous opérons un regroupement à 4 avec Christine et Florence au pied du Puy.

Les 2 filles nous lâchant progressivement et irrémédiablement, nous roulons donc un bon moment ensemble avec Sylvain. Je l’attends dans les bosses mais fini par le lâcher dans une longue ascension … tant pis, je l’attendrai au sommet. Sauf qu’au sommet il pleut et je commence à me refroidir. Je décide donc de repartir pour l’attendre plus bas dans la plaine. La descente étant très longue et la pluie ne cessant pas, je prends la décision de poursuivre jusqu’au repas en compagnie de 2 ou 3 autres cyclistes.

Arrivé trempé sur le lieu du repas et alors que les cadors sont déjà repartis, je retrouve Florence et Christine qui m’annoncent que les premiers ont décidé d’éviter la dernière ascension pour rentrer directement à l’hôtel. Déjeuner en compagnie de cyclistes locaux qui nous expliquent la marche à suivre pour en faire de même. Impossible de joindre Sylvain au téléphone, pas de réseau dans ce village situé dans le trou du cul de l’Auvergne. Malgré les 3⁄4 heure de pause et l’inquiétude à son sujet, nous repartons direction le Mont Dore, lieu de notre hébergement.

Les filles sont obligées de m’attendre car c’est moi qui les guide grâce aux précieuses indications de nos compagnons de déjeuner. Au moment de contourner la dernière ascension, j’hésite car il ne pleut quasiment plus à ce moment‐là. Mais, après un très court conciliabule, nous décidons de rentrer directement. Bien nous en a pris car nous avons retrouvé un peu plus loin 2 cyclistes qui avaient suivi le parcours et se sont à nouveau retrouvés au sommet sous une pluie battante. Arrivés à l’hôtel pour retrouver tout le reste de l’équipe … sauf Sylvain bien entendu !!

Au compteur, pour la journée : 116 km et 2500m de D+.

Jocelyn arrive à joindre au téléphone Sylvain qui a démarré la dernière ascension, le convainc de faire 1⁄2 tour et le guide à distance pour l’amener à l’hôtel. Par la suite, Sylvain, qui garde toujours le moral malgré ses déboires, nous racontera qu’il a suivi un groupe de cyclistes … qui se sont trompés de route, avant de rejoindre le lieu du repas au moins une heure après moi. Dernier participant de l’épreuve à quitter le repas après avoir fait effectuer un nouveau réglage de sa transmission par un technicien, il est arrivé tout souriant à l’hôtel, plusieurs heures après le reste de l’équipe … Mais au final, c’est lui qui a effectué la plus grande distance de la journée puisque la majeure partie de l’équipe a contourné la dernière difficulté, Jocelyn a effectivement fait cette ascension mais a évité le Puy-de-Dôme, et Claire a profité de cette météo pourri pour effectuer un périple gastronomique dans un de restaurants du Mont Dore.
Heureusement, les prévisions météo sont plus optimistes pour demain, dernier jour de notre périple.

Jour 3

Après une nuit sans incident, bonne nouvelle !! il ne pleut pas lors du lever, ni durant le petit déjeuner et la préparation des cyclistes. La joie sera cependant de courte durée car la pluie survient au moment de préparer et sortir nos montures. Gros coup au moral, personne ne veut prendre la route. Anne immortalise en photo ce gros moment de doute qui restera également dans les annales du club.

Pas le choix, il faut bien nous mettre en route. Heureusement, la pluie va faiblir assez rapidement et s’arrêter définitivement au bout d’une heure. Dans la mesure où nous avions collectivement décidé de rentrer à la maison dès la fin de l’épreuve, pas question de lâcher Sylvain d’une roue, je n’ai pas envie d’attendre un de mes passagers durant de longues heures dans la voiture. Evidemment impossible de suivre le rythme de l’équipe, nous avons donc passé la journée ensemble, pas de repas, mais un bon ravito au 100ème kilomètre.

Journée sans incident avec 137 km et 2150m de D+ au compteur.

Bilan du séjour :

2 belles journées sur 3, L’ASCENSION DU PUY‐DE‐DÔME DANS DES CONDITIONS DANTESQUES, 390 km et 7400m de D+, de bons moments de convivialité avec l’ensemble de l’équipe et une épreuve globalement bien organisée.

Didier KENISBERG, avec Anne, Nick, Jocelyn, Claire, Sylvain, Dominique, Thierry et Christine

Le GRAVEL ­et l’USML CYCLO

Il y a 3 ans, je rejoignais le club USML Cyclo et j’étais un des premiers équipé d’un cyclo­cross/ gravel. Dans ce club tourné à 99% vers la route, c’était un challenge !
Au bout de quelques mois, Magali m’a proposé d’ organiser une activité mensuelle de sortie gravel qui a démarré au printemps 2021. Nous avons donc décidé de faire une sortie mensuelle le troisième dimanche de chaque mois.

Le groupe était petit et irrégulier, mais surtout, c’était un groupe à la recherche de son identité. Certains voyaient le gravel comme un vélo hybride qui n’est pas le meilleur sur la route et pas le meilleur en forêt. Certains pensaient même que le gravel ne servait à rien (ils ont depuis fait du chemin …) et que le monde se répartissait entre route et VTT. En quelque sorte, un vélo presque passe partout, mais qui parfois trouve ses limites sur des chemins boueux, sur des singles ou sur des terrains accidentés.

Nous avons parcouru au fil des mois de nouveaux territoires et fait de belles découvertes : toutes les forêts environnantes (St Germain, Marly, Hautil, St Cucufa, bois de Montfaucon, bois de Rougemont,…), les chemins de terre au milieu des champs avec un souvenir particulier sur les hauteurs d’Orgeval dans 30 cms de glaise qui ont dû refroidir certains. Mais c’est aussi ça les joies de la découverte de la nature qui est différente au fil des saisons et qui réserve souvent des surprises. Bizarrement, nous avons beaucoup moins de crevaison que sur la route.

Nous avons organisé aussi un parcours gravel pour Tous en Selle 2022 et la Cyclo Mansonnienne 2023. Participation très confidentielle au final, car on est maintenant face à des gros événements GRAVEL purs qui drainent énormément de monde via une communication à l’échelon national. On va donc faire un pause en 2024 pour la partie gravel sur nos événements. Mais pourquoi pas y revenir plus tard, car l’intérêt pour le Gravel augmente vraiment.

Mais la bonne nouvelle est que nos sorties mensuelles commencent à attirer plus de participants avec quelques modifications : La sortie s’adresse aussi bien aux VTT qu’aux vélos GRAVEL, et les parcours sont diversifiés pour plaire à tous.
Il y a les irréductibles du gravel : Fred, Eric, Benoît. Jamais ils ne se plaignent. Tout est bon dans le cochon comme on dit à la campagne.
Il y a ceux qui ont aussi un gravel, mais qui préfèrent le garder propre et sec et prennent le VTT pour la sortie, le paradoxe…

Et il y a les autres : ceux pour qui rien ne vaut le bon VTT qui s’accommode de n’importe quel terrain. Et c’est vrai, un VTT peut tout affronter, même la route (suivez mon regard) . Nous avons même l’inconditionnel du VTTAE, Bernard, le champion de la découverte et du patrimoine naturel et historique. On apprend beaucoup avec Bernard !! Sans Bernard, pas de reconnaissance de parcours. Il est devenu l’homme qui valide les parcours. Je m’amuse à concevoir, il teste, arrange, change et on évite en conséquence les galères. En échange, je le forme à l’utilisation du Garmin.

Cela dit, les galères peuvent arriver comme dans n’importe quelle sortie à vélo. Quand la pluie passe, et surtout si elle passe à grosses gouttes pendant des semaines, le joli chemin de terre se transforme en marécage ­ On en a fait l’expérience dimanche 26 novembre sur les champs de Livilliers ­

Nous avons tous dû passer un long moment dimanche après­-midi à nettoyer nos vélos qui ressemblaient à des tas de boue. Il y a parfois des barrières qui bloquent l’accès à un chemin et ce n’est pas indiqué sur Openrunner, alors on s’adapte.

Mais c’est ça le concept de la sortie gravel/vtt : c’est l’amusement, pas la compétition ­ C’est la découverte, et maintenant chacun participe à la création de parcours ­ Fred et Eric nous ont tous les deux fait passer par des endroit méconnus et fait aimer ces découvertes.

Alors le mot d’ordre est simple : la sortie gravel/VTT, c’est chacun vient avec son vélo de prédilection et on est content d’accepter tout le monde. Ce qui prime, c’est de découvrir des endroits inexplorés (parcours à quelques mètres des routes connues), c’est s’amuser, c’est rester en groupe, et prendre le temps de voir la nature.

Certains râleront un peu car trop de bitume, certains pesteront contre les racines et les pierres en forêts, mais au final, on aura tous pris du plaisir.

Et on a qu’une seule envie : que ce groupe grossisse pour devenir une activité majeure du club car elle correspond aux attentes de beaucoup de pratiquants aujourd’hui.
Il n’y a qu’à regarder le calendrier des épreuves en France pour en prendre la mesure:

Alors que vous soyez inconditionnel du Gravel ou du VTT, rejoignez‐nous !!

Alain Raison

Meilleurs Voeux 2024 à vélo (ou pas)

Le vélo est un véhicule formidable, il permet de se balader, se déplacer, « velotaffer », randonner et même voyager avec pour seule contrainte celle de faire tourner les jambes au rythme de son humeur et de ses capacités.

En groupe ou isolé, le cycliste sait toujours le temps qu’il fait, la pluviométrie, le sens du vent, l’état des routes ou des chemins, la densité du trafic automobile, les meilleurs itinéraires et pour les plus experts les jours d’ouverture des cafés et la qualité des pâtisseries.

Mais le vélo est aussi un formidable moyen de relever des défis.

Le plus spectaculaire de l’année 2023 a été « Paris Brest Paris ». Pendant un an le club s’est mis au diapason de ses champions. De Brevets qualificatifs en randonnées dans les Vosges ou autour du Puy de Dôme les candidats à la mythique randonnée ont accumulé les kilomètres et les expériences. L’arrivée à Rambouillet après un périple de plus de 1200 kilomètres a été la concrétisation de la réussite du challenge.

Mais il y a eu d’autres défis lancés dans le club.  La première randonnée itinérante autour de l’Ile de France de Nadine et Cyrielle, l’ascension du Haut-Koenigsbourg de Patricia, ou la première randonnée de plus de 100 kilomètres de Camille ont été autant de réussites.

Les randonnées dominicales ont été l’occasion de partager ensemble quelques dizaines ou centaines de kilomètres, des conseils, et surtout des encouragements et des félicitations. A chaque étape franchie par les uns ou les autres, les applaudissements ont retenti sur WhatsApp, Strava ou sur le parking du centre aquatique.

En 2024, le club va trouver de nouveaux challenges. Peut-être moins prestigieux mais toujours adaptés aux capacités de chacun, que ce soit à l’occasion de la randonnée en Belgique sur les traces des grandes classiques Flamandes, autour de Mur de Bretagne, sur le tour de Corse, dans les grands cols des Alpes autour de Vars ou plus modestement sur les routes du Vexin, il sera toujours temps de définir une ambition, de la faire partager et de l’atteindre.

Le seul record 2023 qu’il n’est pas souhaitable de battre en 2024 c’est celui du nombre d’accidents. Alors à chaque tour de roues n’oublions pas la vigilance et le respect.

Vigilance de tous les instants pour anticiper autant que possible les obstacles et les impondérables de l’état des routes et des comportements.

Respect du code de la route, des piétons, des cyclistes et plus généralement de tous les usagers de la route.

En bref, roulons, roulons vite, ou moins vite, sur route ou sur chemins, mais toujours avec enthousiasme et prudence.

Magali Fouque

SUR LA TRANSANDALOUSE EN GRAVEL 

La Transandalouse est un parcours en boucle d’environ 2000kms en majorité «Offroad».

En mai dernier c’est un périple de 9 jours que j’effectue avec 5 compères pour couvrir la partie Est soit 700kms et 12000m de D+ de Almeria à Jaen. 

La premier dilemme à régler est VTT ou Gravel. Après mûre réflexion j’opte pour le gravel bien que très peu de kilomètres avec mon nouveau jouet. Pour le voyage en avion je peux caser sans problème mon gravel dans la valise que j’utilise pour mon vélo de route ( ce que je n’aurais pas pu faire avec un VTT). 

Nous avons réservé les hébergements pour chaque soir et sommes donc équipés pour un mode itinérance léger. Pour ma part environ 8kgs repartis entre un sac derrière la selle et un sur le guidon. 

La grande inconnue au départ à Almeria était bien sur la météo et jusqu’où le thermomètre allait monter. La semaine précédente avait enregistré des records à plus de 45 degrés… Nous n’aurons finalement pas plus de 40 et pas de pluie. Mais il faut savoir que sur cette route on peut passer toute une journée sans point d’eau et si j’ai un regret c’est de ne pas avoir pris de CamelBack en plus de mes 1,5l en bidons. 

La deuxième interrogation est : ai-je fait le bon choix en prenant mon Gravel?  Dans notre groupe de 6 nous avons 2 gravels , 2 VTTs et 2 VTT électriques. Pour moi la réponse est sans hésitation un oui. Le parcours est essentiellement constituée de pistes avec quelques passages très accidentés qui nécessitent dans tous les cas de porter sa monture. Et porter un Gravel c’est plus aisé que pour un VTT ou a fortiori un VTT électrique ! J’ai été agréablement surpris par la maniabilité et le confort (relatif ) du Gravel même sur des pistes avec gros cailloux. Sans compter la bien meilleure performance par rapport au VTT sur route bitumée qui représentait un tiers de la distance. 

Sur le plan mécanique aucune difficulté  particulière, si ce n’est un pneu arrière tubeless  à plat le deuxième jour. Après plusieurs tentatives de gonflage sous la chaleur, le problème sera résolu avec une chambre air. Le tubeless a aussi ses limites…
Concernant la navigation, aucun problème non plus avec à la base les fichiers récupérés sur le site www.transandalus.org et modifiés selon nos hébergements. GPS indispensable si on ne veut pas perdre des heures à trouver son chemin ou faire de longs détours. 

Les hébergements à cette saison étaient faciles à réserver en s’y prenant a l’avance et à prix très raisonnables. Très peu de touristes dans ces contrées reculées et une population locale accueillante mais qui ne parle, pour la plupart, aucune langue étrangère. Merci Google pour la traduction des menus!

En résumé, une très belle expérience sans grosse difficulté, très dépaysante et idéale pour exploiter son Gravel à fond, si on n’oublie pas de faire le plein d’eau !

Pour de plus amples informations ( y compris les GPX) et témoignages sur La Transandalouse, visiter www.transandalus.org ( en espagnol ou anglais). 

Didier L

Bénévole à Paris Brest Paris : une expérience au cœur de la planète vélo

Quand cinq membres du club ont manifesté leur volonté de participer à Paris-Brest-Paris (PBP pour les intimes), j’ai tout de suite eu envie de participer à l’aventure. A défaut d’être capable de le faire à vélo, j’ai souhaité être bénévole.

J’ai pris contact avec une amie de Rambouillet pour savoir si elle pourrait m’héberger pendant la durée de la manifestation. Grace lui soit rendue, la réponse a été immédiatement positive. Une fois le problème du gite résolu, je me suis inscrite sur le site de l’Audax dédié aux volontaires. Ma candidature acceptée, régulièrement je reçois des informations pour valider mes plages de disponibilités, m’informer du suivi des inscriptions des participants, et au final je reçois un planning m’indiquant les postes où je dois me rendre et le nombre d’heures à effectuer chaque jour.

Une formidable organisation

L’organisation de PBP est piloté de main de maitre par des coordinateurs rodés à l’exercice et dévoués à la cause. A un moment où plusieurs clubs renoncent à leur organisation faute de bénévoles, voir l’étendue de la mobilisation et la qualité de l’organisation nécessaire au bon déroulement de PBP m’a impressionnée. Une quinzaine de personnes très expérimentées pilote le projet assisté d’un système informatique sans faille qui gère les 2000 bénévoles et les 6800 inscrits au quatre coins du monde.

1200 kilomètres de parcours, un point de central d’où il faut gérer les inscriptions, les départs, les retours, la coordination de 10 points de contrôle annoncés et des deux points de contrôle secret. Tout le long du parcours il faut prévoir le fléchage, gérer la circulation, pointer les feuilles de routes, alimenter, désaltérer et héberger les participants (6500 partants cette année) ainsi que les bénévoles.

Martine et Jacqueline à la remise des dossiers avec le GO Thierry Rivet

 Tous les impondérables doivent trouver une solution : les papiers égarés, les crevaisons et autres pannes, les accidents, les coups de chaleur, les tendinites, les éventuels rapatriements sanitaires, et parfois même l’interruption de l’alimentation en eau ou en électricité des installations (si possible en pleine nuit pour que ça soit moins simple à réparer).

 Chaque étape du parcours est autonome pour son organisation. L’antenne locale remonte au QG de l’AUDAX les modalités retenues localement et les éventuelles difficultés rencontrées. Les élus locaux sont bien entendu complètement associés dans l’organisation « PBP ».

Le service type d’une bénévole dévouée

Le vendredi 18 aout je me présente au QG des bénévoles à la bergerie du château de Rambouillet. On me donne un petit sac jaune avec un Tee-shirt rouge à mettre à partir du dimanche, une gourde au couleur PBP et une pancarte de fléchage pour le souvenir.

Mon planning est le suivant

  • Vendredi
    • 13h15-19h15 – remise des dotations inscrits (international)
  • Samedi
    • 11h30 – 15h30 : idem avec une petite prolongation pour ne pas rester sans rien faire tout l’après midi.
  • Dimanche –
    • 8H – 10h –        Entretien des sanitaires
    • 11H30 – 16h – Restauration des Participants
      • J’ai choisi le poste « plats chauds » ce qui compte tenu de la température ambiante n’est pas forcément le meilleur choix.
à la restauration
  • Et une petite prolongation pour nettoyer les tables et les sanitaires avant la nuit.
  • Je visite le stand du concours de Machines où des randonneuses customisées « PBP » sont en exposition (voir une des machines candidates en une de l’article).
  • Enfin j’ai le plaisir d’encourager les partants du club qui vont s’élancer vers Brest en fin d’après midi.
  • Lundi –
    • Repos c’est à dire balade à vélo vers Epernon et Maintenon avec le club de Rambouillet, visite de la boutique de la bergerie et achat de quelques confitures.
  • Mardi –
    • 11H30- 16h  Repas participants (en fait pas grand chose parce qu’il y a peu de revenants).  Les bénévoles s’ennuient sauf ceux qui font la circulation et gardent les entrées du parc. Je rajouterai un entretien des sanitaires le matin et le soir pour m’offrir encore une bonne séance de sauna.
    • C’est le jour de papotage entre bénévoles. La plupart d’entre nous ont des amis sur le parcours et jettent régulièrement un œil sur leur portable pour surveiller leur progression et échanger avec les autres supporteurs.
  • Mercredi –
    • 8H- 12h Restauration participants (encore plat chaud)
    • Je rajouterai un petit complément de 6H30 à 8H au contrôle arrivée pour permettre au titulaire du poste de procéder à ses ablutions matinales.
    • En  début d’après-midi et le soir un nettoyage des sanitaires pour laisser les installations propres pour les arrivants de la nuit. Après trois postes tenus je peux maintenant apprendre aux nouveaux où se trouve la clé, comment démonter un réservoir de papier, remplacer le savon, vider les poubelles, quel nettoyant utiliser et où trouver les gants en caoutchouc…. Bref une promotion rapide sur le poste de simple manœuvre à monitrice !
  • Jeudi
    • 8h -12h – Contrôle arrivées –    
    • J’arrive à 6h pour apercevoir Nick et Anne un peu après leur arrivée.
    • Je relaye une copine qui a pris un poste à minuit et a besoin d’un peu de repos. Je terminerai à 13h car je n’ai pas vu arriver la relève !
    • Je suis un peu dèsappointée car ni Jocelyn, ni Alain B accompagnateur TAT, ne sont venus me voir pour faire tamponner leur carnet de route et pourtant je me donne du mal pour surveiller la porte en face de moi et animer les quelques minutes que je passe avec les participants.
    • Je parcours attentivement les quatre pages de tampons, j’appose le dernier avec autorité, je donne le ticket pour déjeuner et finalement avec solennité je donne la (beautiful, amazing, formidable, superbe...) médaille si vaillamment gagnée.

Pendant une petite semaine j’ai parlé rambolitain et bafouillé de l’anglais, j’ai essayé sans grand succès de bredouiller de l’espagnol et je suis resté coite en allemand et en russe sans parler du portugais qui m’aurait été bien utile. La plupart du temps seul l’anglais me revenait en mémoire. Discrètement avant de commencer mon petit speech, je jette un oeil sur la page 2 du carnet de route pour vérifier la nationalité, histoire de ne pas vexer un français en lui baragouinant un anglais approximatif.

Ce que j’aurais pu faire

J’ai échappé aux postes « gardiennage des portes » où il faut rester des heures en plein soleil pour veiller à ce que seuls les véhicules autorisés accèdent au site, aux postes « échanges maillots » pour les nombreux randonneurs qui se sont vu trop minces, aux postes « bagagerie » qui permet de laisser son bagage retour en consigne, aux postes « gestion du garage longue durée » pour veiller au bon alignement des voitures, aux postes de porteur de pancarte en tête des différentes vagues de départ, aux  postes  « pose du premier tampon » sur le carnet  de route , aux postes accueil des arrivants au retour où il faut soutenir les plus fatigués à leur descente de vélo, etc… bref j’ai participé dans la mesure de mes moyens et des tâches assignées. Comme tous les bénévoles j’ai envie d’être à la hauteur de l’exploit de mes amis à vélo. Pour réaliser finalement que c’est la somme de tous les dévouements des uns et des autres qui rend l’événement possible.

L’arrivée en l’apothéose

Le mardi une cinquantaine de randonneurs sont arrivés, plutôt fringants et de bonne humeur, le mercredi matin ils étaient 300 à être arrivé à bon port, le jeudi matin à 6h le nombre de cyclistes arrivés atteint 1500. Dans la journée du jeudi c’est plus de 3500 randonneurs qui arrivent bien cuits ou bien mouillés selon qu’ils arrivent avant ou après l’orage,

C’est une vraie cohue dans les allées du parc du château, là ou le mercredi matin nous pouvions faire face aux arrivées à trois ou quatre, nous sommes plus de dix et parfois il y a de l’attente. Les participants épuisés ont parfois oublié leurs trois mots d’anglais et nous échangeons dans un sabir improbable.

 Ce dernier poste est le plus valorisant, c’est formidable de voir les sourires, la fierté et le soulagement quand on appose le dernier tampon sur le carnet de route et qu’on remet la médaille du 20ème anniversaire.

  • Certains nous demandent de leur enfiler la médaille pendant qu’un ami filme ou photographie la scène. A Tokyo ou à New Delhi, je resterai le témoin inconnu et souriant d’un défi accompli.  
  • Il y a ceux qui veulent partir dés que le tampon est apposé sur le carnet de route sans attendre la médaille.
  • A l’inverse il y a ceux qui arrivent en demandant où est la médaille parce qu’il pensait la recevoir dés la ligne d’arrivée franchie comme au marathon de New York.
  • Il y a ceux qui fondent en larmes de soulagement à la vue du précieux trophée.
  • Il y a ceux qui demandent leurs bagages (à la bergerie trois kilomètres plus haut).
  • Il y a ceux qui demandent où dormir (à la bergerie aussi).

C’est chouette de voir les participants se congratuler entre eux après des kilomètres d’entraide et d’efforts partagés. La famille et les amis sont là pour les féliciter, les immortaliser, les embrasser. C’est partout des moments de joie et de soulagement

Le plaisir du bénévole

Et pour les bénévoles c’est le plaisir du devoir accompli, des remerciements que l’on a pas toujours l’impression d’avoir mérités car finalement on s’est bien amusé, on a rencontré le monde et vu des milliers de visages nouveaux et souriants.

Je dois reconnaitre qu’à  l’issue de ces quelques jours j’étais bien fatiguée. J’ai gagné, à défaut d’une médaille, un Pims offert par les Randonneurs Californiens et milles mercis des participants et des organisateurs.

Magali F

Les informations avant

les remerciements après

De retour de l’Armada

Pour ceux et celles qui ne sont pas en sucre

Le sujet du retour de l’Armada a commencé avant même de prendre le départ… La météo est un sujet sérieux, on en parle beaucoup mais on ne peut rien y faire…

Nous nous sommes réveillés en ce dimanche avec un temps « Normand ». C’est un peu cliché mais j’y ai mes racines, je peux me permettre 🙂.
Je vous laisse donc imaginer la teneur des discussions au petit déjeuner. Vélo ou train ? Vélo ou vélo ? Train ou train ?

le départ pour le train

Max est le 1er à avoir fait son choix rejoint ensuite par une majorité de participants. En même temps, la pluie ne cesse pas et je me dis qu’il faut une certaine inconscience pour se lancer dans ce périple avec ces conditions.
Quand j’étais petit et que je ne voulais pas sortir à cause de la pluie, ma maman me disait : « Tu vas pas fondre !! »

Je n’arrive pas me résigner à rentrer en train et qu’elle joie quand je découvre que je ne suis pas le seul.  
Finalement nous sommes 7 à prendre la route du retour sur notre fidèle monture !!!
Mention spéciale pour vous mesdames qui êtes les plus nombreuses à braver les éléments 🙂 : Anne, Eliane, Claire, Laurence et Christiane.

Trêve de bavardages vous voilà partis, sous la pluie et sur une route détrempée. Au bout d’un kilomètre nous arrivons rue du Mesnil. C’est la même orthographe, mais c’est loin d’être l’arrivée : encore plus que 129km…
Avec beaucoup de prudence nous attaquons des petites descentes humides et qui dit descentes, dit montées parfaites pour nous réchauffer sous nos vestes imperméables.

Au bout de 15 kilomètres, plus de pluie mais comme une bonne nouvelle n’arrive pas seule un petit sifflement sort de mon pneu arrière accompagné de sa gerbe de préventif.

Quelques minutes de patience, et nous avons pu repartir et poursuivre notre périple.

Arrivés à Lyons-La- forêt, nous faisons un détour par le joli centre ville et croisons quelques touristes : Régis, Magali et Camille. Après avoir tranché la question du café nous sommes vite repartis sur les petites routes de campagne.

C’est toujours très sympathique de découvrir de nouveaux itinéraires que nous n’avons pas l’habitude de pratiquer.
Je ne cache qu’il y avait un peu d’anxiété concernant la météo. Nous regardons souvent le ciel en espérant que les gros nuages au dessus de nos têtes passent leur chemin, et ne soient pas pour nous, surtout quand un éclair déchire le ciel. Nick qui suit attentivement le radar météo reste rassurant !

Coucou à Céline, une fidèle de l’anneau de Longchamps

En arrivant à Longchamps un truc s’est passé… Une référence que je n’ai pas.. mais qui a nécessité une photo devant le panneau. NON, je ne fait pas de cliché trop simpliste sur la relation entre les femmes et leurs sacs !!!

C’est aussi ça qui est chouette dans le vélo, les petits clins d’œil qui nous évoquent quelque chose ou simplement nous inspirent.

Aux environs du kilomètre 60, nous avons fait une jolie séance photo au Bout du Moulin avec un rayon de soleil. Les derniers imperméables ont été pliés et les jambes se sont remises à tourner direction Gisors avec le beau temps, où est prévu une halte pour « nous restaurer ».

Nous faisons un petit stop pour grignoter à la boulangerie Louise à la sortie de Gisors
@ Max tu peux passer ton chemin, je ne pense pas qu’elle réponde à tes critères de qualité néanmoins nous avons été très bien accueillis.
Je lance l’idée d’ajouter sur le site une section avec les bonnes adresses du club et pour commencer les tiennes.

A l’occasion de cet arrêt nous avons découvert qu’Eliane roule avec son garde-manger. Elle sort de son sac un bout de sandwich, une salade en boite et une banane, bref l’autonomie totale 🙂.

Bien entendu comme à chaque fois que l’on s’arrête, ça monte quelques centaines de mètres plus loin. Heureusement le paysage est toujours aussi agréable.

@ Anne le retour n’était pas en descente !!!

Nous repartons maintenant en terres connues à travers le Vexin, les nuages et la pluie ne sont plus qu’un lointain souvenir et font place au soleil et au vent (de face).
Laurence optimiste n’avait pas prévu de veste de pluie, mais elle était la seule à avoir prévu la crème solaire.
Chars, Santeuil, Us, Ableiges un classique jusqu’à Pontoise nous mène sur les bords de l’Oise.
Un dernier coup de cul et nous voila presque arrivés à Conflans. Un message pour prévenir Magali que nous arrivons bientôt et nous avalons les derniers kilomètres jusqu’à Maisons Laffitte où nous attendent nos sacs.

En résumé, 5 femmes motivées, 2 hommes (en or), un départ sous la pluie, une arrivée sous le soleil, peu de dénivelé mais pas de quoi s’ennuyer, de très jolis paysages, un peu d’efforts quand même, des papotages, de la bonne humeur et de la bienveillance.
Un cocktail parfait pour passer un moment convivial tout en s’adonnant à notre « activité favorite ».

Merci à toutes et tous pour l’organisation de cette randonnée.

Vivement la prochaine …

Eric

En route pour l’Armada

J’ai fait 130 km à vélo et je n’ai pas eu mal aux jambes.

Le 17 juin les cyclistes de USML-Maisons Laffitte sont partis jusqu’à Rouen pour visiter les bateaux de l’Armada.

J’ai un VTT, je suis montée jusqu’à 65km mais c’est assez pénible. Cela faisait un bout de temps que je réfléchissais à faire plus que ce maximum. Mais avec mon vélo cela semblait compliqué. Et quand mon club de vélo a organisé une sortie Maisons-Laffitte – Rouen pour le week-end de l’Armada. Mon cerveau m’a dit : « c’est maintenant ou jamais – c’est le bon moment. »

Je ne pars pas de zéro mais presque : pas de vélo de route, pas de short de cycliste rembourré ni de chaussures adaptées.

Mon point fort : j’ai une bonne forme physique car je fais de la course à pied, de la randonnée (tout le monde ne peut pas se vanter d’avoir gravit le Kilimanjaro), du fitness et des balades à vélo.

Revenons à cette sortie à destination de Rouen. Par chance la présidente du club est presqu’aussi grande que moi (ou petite question de point de vue). J’ai pu donc emprunter son vélo. Je n’avais jamais fait de vélo de route mais ça ne doit pas être bien plus compliqué que le VTT. J’ai tout de même fait une sortie de 60km pour le tester en amont. Donc pour le vélo de route, le problème était résolu. Pour le short, c’était assez simple. Pour les chaussures, j’ai gardé mes chaussures de course à pied.

La journée a bien commencé puisque le pneu avant était à plat au réveil… Mais ensuite, il n’y eu pas de crevaison pour le groupe pour la journée.

Départ à 7h pour le premier groupe. Bon rythme, bonne ambiance.

Peu de voitures sur le chemin, de jolis villages traversés (Vétheuil et ses rosiers, les falaises d’Hautes Isle)

Premier arrêt à la Roche Guyon à côté du château après 50km de route. Thé et croissant pour reprendre des forces.

Traversée de Giverny (encore des rosiers fleuris) et Les Andelys (encore de jolies falaises à admirer).

Second arrêt à Pont Saint Pierre après 100km. On a retrouvé le groupe plus rapide déjà en pause. Casse-croute et hydratation pour tenir les 30 derniers kilomètres. 3 belles montées nous attendent avant d’arriver à destination. Pour être honnête les montées ne m’ont pas paru interminables, passer de VTT à vélo de route ça aide fortement.

Les montées et descentes normandes se succèdent. Qu’on ne vienne pas me dire que c’est plat la Normandie !

On a eu beau temps tout le parcours – un peu de pluie en arrivant juste pour nous rafraichir !

132km parcourus – dénivelé de 1040m – vitesse moyenne 21km/h

J’ai fait 130 km à vélo et je n’ai pas eu mal aux jambes. Mon secret : l’hydratation régulière et les morceaux de Comté pour l’énergie.

Camille

Et pour finir la soirée promenade sur les quais

et diner de grillades suivi d’un pot dans le vieux Rouen

La Cyclo-Mansonnienne le 11 juin 2023

Le maximum a été fait pour être prêts : quelques inscriptions ont été enregistrées sur le site (pas assez, mais l’incertitude météo est toujours un frein), les clubs ont envoyé leur liste, les flèches sont posées sur le petit parcours, les bulletins de participation sont édités; les biscuits, les dattes et les bidons d’eau remplis pour les ravitaillements et on a trouvé les chaises qu’on nous avait refusées sur une charrette à côté des barnums. Les adhérents du club se sont mobilisés nombreux pour aider à l’organisation. C’est parti.

Le 11 juin à 7h les portes du stade s’entrouvrent.

Pas de chance elle s’entrouvrent en même temps pour les organisateurs et les participants qui veulent faire le parcours « spécial bosses » de 130 kms concocté par Jocelyn. La première demi-heure est une course contre la montre pour tout mettre en place tout en accueillant les premiers participants. On a du café, mais pas de petits gâteaux, on a les cartes affichées et les cartes corrigées, et un ordinateur pour charger les traces au dernier moment et les ravitaillements s’installent.

Le photographe du club arrive à 7h30 comme prévu et commence une série de souvenirs inoubliables.

Les deux plus jeunes participants (13 ans) ont trouvé un adulte référent pour les accompagner (il aura un double cadeau pour la fête des pères) et quelques « graveleux » s’invitent.

Comme chaque année jusqu’à 8h45 c’est un peu compliqué. Mais les cyclos restent souriants et les organisateurs concentrés.

Vient ensuite l’heure du bilan, combien de participants ? la première estimation est décevante alors que nous avions l’impression de voir autant de monde que l’année dernière. Au final nous découvrirons le lendemain les absents du premier décompte. Il y a eu 301 participants dont 13 sur le parcours Gravel (3 fois plus qu’en 2022) et plus de 60 sur le « spécial bosses ».

La météo se maintient, les premiers participants sont déjà de retour, le tirage au sort est encore en cours, il n’y a qu’une dizaine de sandwichs de fait. Nous réussissons à les alimenter et abreuver d’ une bière fraiche et d’un coca. Ouf !

Décidément cette journée s’annonce résolument bousculée.

A partir de 11h les retours commencent et la distribution des récompenses et des lots du tirage au sort aussi. Les clubs les plus nombreux sont dans l’ordre : Saint Germain en Laye, le CCO (Houilles) et Levallois. Croissy en voyage en Charente n’a pas pu remporter le trophée comme à son habitude.

Les plus nombreuses venaient de Neuilly (5), et d’Argenteuil (4).

Francois est le plus expérimenté et les plus jeunes ont 13 ans.

Le stand sandwich fonctionne à plein.

Les lots de la tombola offerts par notre partenaire Bouticycle de Saint Germain en Laye se distribuent après un soigneux tirage au sort.

Comme chez les gaulois pour se récompenser de tous ces efforts le club a fait un rapide banquet (il fallait rendre le stade à 15h) et distribué des lots aux bénévoles.

En plus le club a déjà reçu un cadeau inattendu sous forme d’une subvention de la Région Ile de France pour son action en faveur de la pratique du vélo par des féminines (plus de 20% de l’effectif).