Mon premier BRM 300 : l’aventure de nuit

Pour mon premier BRM 300, j’ai choisi la formule « heure creuse »… de nuit !
Ce n’était pas forcément pour rouler la nuit, mais plutôt pour repasser dans la ville où j’ai grandi et emprunter des routes que je parcours souvent le week-end (en journée).

Départ depuis Melun
Pour rallier le départ, j’ai opté pour le RER jusqu’à Melun, un trajet que je connais bien quand j’emprunte la Scandibérique pour aller chez mes parents.

Côté équipement, j’étais sur mon Van Rysel avec 3 sacoches : deux de cadre (2L + 1,5L) pour réparation, électronique et nourriture. A l’arrière, une sacoche de selle (2L) pour les affaires de rechange. Le tout plein à craquer… J’ai dû aussi remplir pas mal mes poches, ce que je n’aime pas faire, et qui aura des conséquences plus tard. Je me suis fait plaisir sur le buffet ACP, toujours au top : saucisson et fromage ! En route !

Nous voilà partis avec Jocelyn, Claire, Pierre et Barthélemy, inscrits sur le fil.
Alexandra se joint à nous dès le départ, et Stéphane nous rejoindra plus tard, vers Fontainebleau, après l’abandon de son binôme.

La petite portion de jour se fait facilement jusqu’à Fontainebleau, c’est très roulant. Puis on entre dans des allées forestières… mais ça tape un peu.

Et c’est là que le drame se produit : à la sortie de la forêt de Fontainebleau, mon boîtier de lunettes glisse de ma poche arrière. Un vélo derrière moi roule dessus : la roue avant écrase le boîtier … la roue arrière écrase mes lunettes 😢

Nuit fraîche et CP1 : Montargis

On repart jusqu’au CP1, mais dès le coucher du soleil, la température chute très vite. On commence à utiliser plusieurs couches, en espérant qu’elles suffisent.
Arrivée à Montargis, non sans émotion. On opte pour une photo du panneau au lieu de partir à la chasse au tampon.

premier contrôle

Premier sandwich avalé, on repart. À ce stade, j’ai déjà enfilé le dessous thermique et les jambières.

Sensations mitigées dans la nuit
Il fait maintenant vraiment nuit, et mes premières sensations de roulage nocturne sont assez désagréables. Peut-être à cause d’un feu arrière trop fort dans le groupe, qui me gâchait la vue. Sur le chemin, je reconnais des portions de la Scandibérique.

À Châtillon-Coligny, un resto en fin de service nous remplit les bidons par la fenêtre – merci aux serveurs très sympas ! On forme un bon groupe, les kilomètres défilent, et je commence à mieux apprécier la nuit. On arrive déjà à Saint-Fargeau.

Seul sur 10 km – CP2
Une succession de rampes me fait lâcher le groupe. Je roule seul entre Saint-Fargeau et Saint-Sauveur-en-Puisaye (10 km) pour rejoindre le CP2. Heureusement, ce sera la seule fois que je serai isolé.

CP2 : une pizzeria-bar ouverte jusqu’à 3h du matin avec une ambiance extraordinaire. J’avale un petit sandwich, empile toutes mes couches, et prends un café pour me réchauffer. Je retrouve le reste du groupe, attendant leurs commandes. Claire et Jocelyn proposent gentiment de partager leur pizza, mais à ce moment-là, je n’ai qu’une envie : dormir.
On s’installe dans un canapé à l’étage, et je fais une petite sieste de 15 min, salvatrice.

Fringale et CP3 : Joigny

On repart, bon rythme, mais je n’ai quasiment pas mangé. Et ce qui devait arriver, arriva : fringale.
Je m’accroche jusqu’au CP3 de Joigny, où je mange tout ce qu’il me reste de solide (hors barres). On repart, toujours groupés et bien couverts.

Lueur du jour – CP4 : Pont-sur-Yonne

À 6h30, au lever du jour, magnifique !!! On repère une boulangerie ouverte juste avant le CP4. Malheureusement, la file d’attente est trop longue. Jocelyn propose donc de continuer jusqu’au CP4, Pont-sur-Yonne. La route : une ligne droite interminable, à trois voies, très ennuyeuse. Sans doute à cause de l’arrêt loupé à la boulangerie qui m’avait contrarié !

À Pont-sur-Yonne, arrêt à une boulangerie pour des pâtisseries et un coca pour moi, puis café pour une dernière pause au chaud avant l’arrivée.

Dernière ligne droite
On repart avec une longue montée qui nous réchauffe, mais nous pousse à faire un dernier arrêt pour enlever quelques couches.

La fin du parcours est sympa et roulante, malgré quelques « coups de cul ». Puis retour progressif à la civilisation
Les 30 derniers kilomètres, avec le vent de face, sont franchement désagréables. Je suis content d’en finir.

Arrivée et conclusion
Enfin arrivés au gymnase, après 16h20 de route, 12h30 sur la selle… et une sieste de 15 min. Je tape encore fort dans le buffet ACP, toujours bien garni.


Retour en RER sans encombre, et une bonne sieste de 15h à 18h30 à la maison.

Merci à tout le groupe, et particulièrement à Jocelyn et Stéphane, qui nous auront bien emmenés et maintenu la cohésion. Et à Bart pour ces mangues séchées !

Guillaume Q1

Paris Brest Paris – vu des randonneurs

Cet article est basé sur les témoignages laissé par les membres du club sur leur fil Strava.

Anne – dans la vague K – dimanche 20 à 18h30

Une belle aventure en famille, une épreuve très difficile qui nous laissera beaucoup de souvenirs.

Dès le départ je me rends compte que je ne suis pas dans un jour de top forme, je doute de pouvoir finir à cause de problèmes digestifs intenses. Mais l’ambiance de folie sur la route aide à nous faire oublier nos bobos. On se prendrait presque pour les rois du monde à force de devoir constamment répondre aux saluts et bravos des gens. On rencontre des cyclistes du monde entier: il y a les allemands avec leurs paquetages toujours hyper bien ficelés d’où rien ne dépasse, les italiens qui mettent l’ambiance et réclament les applaudissements, les japonais qui accrochent leurs peluches fétiches à leur monture. Il y a toutes sortes de montures les unes plus drôles que les autres. 
L’organisation est au top, pas besoin de mettre les GPS en mode guidage tellement les flèches sur la route sont omniprésentes et mêmes réfléchissantes pour la nuit. Les bénévoles sont dévoués et c’est encore mieux quand on en connait quelques uns 🫶 
Eloïse et Clément dans le rôle d’assistants en or 🥇nous chouchoutent et nous motivent à chaque pause. Du coup on a peut être un peu forcé sur les pauses🤭: 28 h d’arrêt et 54h de roulage. Mais bon, ce n’est pas une course et on finit largement dans le temps imparti de 90 heures. 
Peut-être reviendrai je… du côté des bénévoles 😀

Nick – dans la vague L- dimanche 20 à 18h45

Finalement c’est fait. Après 12 mois de préparation et de BRMs qualificatifs j’en avait marre d’attendre le départ. Les anciens m’ont dit, prends du plaisir dans le PBP mais je n’ai pas compris comment avant de prendre le départ. Mais une fois partis il y a des gens sur les côtés de la route qui nous encouragent et énormément de ravitaillements improvisés par le public pour aider les cyclistes. J’ai roulé avec des gens de tous les continents toujours dans la bonne humeur.  L’ambiance est hors  norme !   Merci à mon équipe de support, Eloise et Clément et pour tous les soutiens et encouragements que j’ai eu de mes copains de l’USML et de l’ ACMLR.  Je viens de finir mon sommeil  de récupération et le post- PBP blues commence. Il faut trouver autre chose à faire maintenant.

Finalement un grand merci à ma coéquipière (et femme) qui a également fait l’épreuve malgré quelques soucis de digestion, toujours avec bonne humeur.

Philippe – dans la vague S- dimanche 20 à 20h30

J’ai tant voulu le faire que j’ai pris le départ en dépit d’un genou douloureux. Au départ j’arrive à m’infiltrer dans des pelotons, puis au fur et à mesure j’ai de plus en plus de difficultés à suivre le rythme. A Loudéac je n’arrive plus à dompter la douleur et je dois renoncer la mort dans l’âme.

Vincent R- dans la vague W lundi à 5h du matin

Un départ en pleine nuit à la lumière des frontales. J’ai du mal à réaliser que je participe vraiment à Paris Brest Paris. Je n’ai pas d’accompagnateurs pour m’aider, mais un bon camarade de route pour partager cette expérience hors norme. Nous avons suivi notre plan de marche et réussi ce formidable challenge. Nous sommes prêts à repartir dans quatre ans.

Jocelyn – dans la vague X à 5H15 du matin

Jour 1- 358 kms –

C’est la journée la plus facile. Il est simple de rouler en groupes en fonction des arrêts et des contrôles. Super ambiance, très internationale, avec des vélos de toutes sortes🚴. Météo très chaude dès la fin de matinée (35 °)🌞😎. A mon arrivée à Tinteniac à 19h30, le premier parti à 16h la veille revenait déjà de Brest (800 km en 28h)💪💪💪. Pour dormir, je suis revenu quelques kilomètres en arrière, les gens pensait que je faisais parti des premiers à revenir de Brest, j’ai eu droit à des ovations de champion👏🤩.

jour 2 – 348 kms -le virage à Brest avec beaucoup de dénivelé

4h30 de sommeil avant de repartir de nuit et de rattraper déjà des cyclos partis la veille. J’ai oublié de déclencher le compteur au départ😴. De bonnes sensations dans les jambes mais les bobos « longues distances » commencent (douleurs fesses, bras et pieds)😕. Journée moins chaude (seulement 31°🤣) et je me suis régalé sur la portion Brest-Carhaix (1400 m D+ en 90 km). Ambiance au top entre les participants et tout le long de la route avec beaucoup d’encouragements des spectateurs et aux contrôles avec les bénévoles.

Jour 3 -une journée en enfer

3h de « mauvais » sommeil. Et sur le vélo, avec les douleurs, impossible de trouver une bonne position de pédalage😭. Je me dis que la journée va être très, très longue pour faire les 320 km et 3 215 m D+ prévus. Gros coup de bambou à cause d’une chaleur terrible🥵. Aucune zone d’ombre sur la route et un vent fort de face pendant 250 km. Des cyclos en perditions de partout, des abandons, des gens qui dorment sur le bitume. Plus envie de manger ni de boire. Fausse manipulation quand je m’arrête pour manger une glace et je perd mon enregistrement. Je finis tant bien que mal grâce aux encouragements des spectateurs tout au long de la route et grâce à Claire et Christiane qui me motivent à chaque contrôle.

Jour 4 – un bon final

Après 2h30 d’un bon sommeil, je repars très tôt pour profiter de la fraicheur (22 °) de la nuit. Des milliers de cyclos sur le retour et malgré la fatigue et les douleurs de tous, toujours cette ambiance. Au final 1219 km pour 11 750 mètres de dénivelé positif, 50h de roulage, 10h de sommeil et un temps officiel de 78h53min. 4 jours sur une autre planète et une très plaisante incursion dans l’univers incroyable des cyclos randonneurs.

La fête

Après les avoir suivi à distance les adhérents du club avaient très envie d’adresser leurs félicitations aux randonneurs autrement que par messages Whatsapp. Une petite fête improvisée a été organisé sur le stade le dimanche 27 aout.

Florilège d’images de PBP prise au long du parcours par les participants

Paris – La mer le 25 et 26 juin 2022

Organisé par le Cyclo-Club du Vexin du Val d’Oise (95) c’est une belle randonnée proposée en trois versions : le PLM Light départ de Gisors 250 km, le PLM Classic départ de Saint-Ouen l’Aumône 330 km  et le PLM Maxi départ de Saint-Ouen l’Aumône 400 km.

Avec Claire nous avons choisi le Classic et de prendre la voiture pour rejoindre le départ à Saint Ouen l’Aumône.  Jocelyn plus courageux et plus rapide prend le Maxi et démarre de Maisons Laffitte.

Au départ il fait beau, nos bagages sont embarqués dans la camionnette d’accompagnement et nous voilà partis à 7 heure du matin pour une journée de 160 kilomètres de randonnée.

Une matinée à papoter avec des compagnes de route, en parcourant les belles routes du Vexin et en montant de belles côtes parfois à 10-11%. A mi parcours, nous arrivons pour le deuxième ravitaillement à la ferme de Rome où nous pouvons boire un verre de jus de pomme (ou de cidre), manger une crêpe, nous assoir sur une chaise et profiter du soleil.

Ensuite la météo se couvre et un léger crachin nous accompagne jusqu’à notre arrivée à Forges les eaux. Nous déjeunons dans la grande salle du restaurant du Sofotel à coté de la gare et repartons sans mettre nos sur-chaussures persuadées que les averses resteront modérées et éparses.

Quand nous constatons que finalement la pluie mouille sérieusement, nos chaussures sont déjà trempées et il n’est plus temps d’y remédier. Il ne nous reste plus qu’à mouliner aussi vite que possible pour rallier l’arrivée à Criel sur Mer.

Après avoir rangé les vélos, nettoyé les cyclistes et mis à sécher nos chaussures nous pouvons profiter du château de Chantereine et de l’hospitalité du club organisateur : apéritif, repas collectif et une petite promenade à pieds pour profiter de la mer et des falaises.

Le lendemain matin petit déjeuner à 7h avec toute la troupe, et départ à 8h pour revenir à Saint Ouen l’Aumône. Il fait beau mais le vent souffle dans le mauvais sens.

Le parcours alterne plateau ventilé, ascension que mon Garmin contre toute évidence indique toujours à 4% en moyenne, et quelques belles descentes pour s’amuser.

Le parcours du retour traverse le pays de Bray, ses prés, ses vaches, ses rivières, et ses villages avec leur jolies maisons à colombages. A Gerberoy, le village est toujours aussi perché mais les roses et les maisons médiévales méritent l’effort.

En arrivant dans les Yvelines nous retrouvons nos villages familiers : Grisy les Platres, Livilliers, Ennery…

Et voilà l’arrivée ! Nous remercions les organisateurs pour leur gentillesse, la beauté de leur parcours, la qualité de l’organisation et nous leur espérons une prochaine édition 2024 avec plus de participants.

Magali

Dernière randonnée préparatoire à TAT 

Le 27 aout, répétition générale à Maisons Laffitte pour une randonnée vers le château de Villarceaux.

Le club a bien fait les choses, il a fourni le parcours, le parking, et accueilli une vingtaine de participantes Yvelinoises avec un café et des petits biscuits. Au retour, nous avons puisé dans nos réserves pour un peu d’eau pétillante et des chips.

Pour rouler dans la journée, nous avons fait deux groupes de vitesse pour éviter que les plus rapides ne s’ennuient et que les plus lentes ne s’épuisent.

La journée s’est déroulée sous le soleil dans une bonne ambiance de camaraderie et de solidarité. Camaraderie et solidarité que nous retrouverons 10 jours plus tard au départ du Vélodrome pour les 7 jours de randonnée vers la convergence « Toutes à Toulouse ».

Je répare une crevaison

le contenu de la trousse à outils sur la route
  • Des gants type médical et un chiffon
  •  2 Chambres à air et/ou rustines
  •  2 démonte-pneus (minute) de qualité (c’est à dire bien rigide)
  • Une pompe … en bon état de fonctionnement (attention les joints des pompes sèchent)
  • 1 outil multifonction avec si possible un dérive chaîne intégré
  • 1 maillon rapide
  • L’outil nécessaire au démontage de votre roue si elle n’est pas bloquée par des « papillons » ou un « blocage rapide »
1. Démontez la roue arrière (crevaison roue arrière)
  • Vérifiez l’état de la roue en la faisant tourner lentement
  • Avant de retirer la roue, positionnez la chaîne sur le petit pignon
  • Ouvrez les étriers des freins à l’aide de l’excentrique ou câble pour les freins de type V-brake ou tirage central,
  • Posez le vélo, chaîne à l’opposé du sol (vers le ciel)
  • Vérifiez le pneu et retirez tout corps étranger en notant son emplacement par rapport à la valve
  • Appuyez sur la valve pour faire sortir l’air restant dans le pneu.
  • Sortez la roue de la fourche du vélo. (attention toutes les roues ne sont pas identiques (cf roues avec freins à disque et roues SWISS)
2. Démontez la roue Avant (crevaison roue avant)
  • Vérifiez l’état de la roue en la faisant tourner lentement
  • Desserrez les étriers des freins en écartant les patins des jantes (si frein à patin)
  • Vérifier le pneu et retirer tout corps étranger en notant son emplacement par rapport à la valve
  • Appuyez sur la valve pour faire sortir l’air restant dans le pneu.
  • Sortez la roue de la fourche du vélo. (attention toutes les roues ne sont pas identiques (cf roues avec freins à disque et roues SWISS)
  • Poser le vélo sur la fourche avant
3.  Retirez la chambre à air
  • Ecartez le pneu par rapport à la jante et « décollez-le »
  • Dégagez le pneu de sa jante à l’aide d’un démonte-pneu en travaillant à l’opposé de la roue libre pour éviter de vous salir
  • Placez le démonte-pneu entre la jante et le pneu à l’opposé de la valve
  • Glissez le démonte-pneu dans la fente réalisée tout autour du pneu : le pneu est ainsi libéré de la jante.
  • Retirez lentement la chambre à air en prenant garde de ne pas abîmer la valve. Retirez la valve en dernier
  • Passez les doigts à l’intérieur du pneu pour repérer l’éventuel caillou ou bout de verre à l’origine de la crevaison.
4. Remontez la chambre à air de remplacement

Ensuite le but est de placer la chambre à air sans faire de pli.

  • Nettoyez la jante en utilisant une éponge légèrement humide.
  • Vérifiez l’absence de tout corps étranger en passant lentement la main aux endroits où prendra place la chambre à air.
  • Gonflez légèrement la chambre à air pour la mettre en forme.
  • Placez la valve dans le trou de la jante réservé à ce passage.
  • Maintenez la valve et insérez la chambre à air autour de la jante, sous le pneu.
  • Vérifiez que la chambre à air ne fait pas de pli. Pour cela, gonflez un peu la chambre à air, juste pour la mettre en forme.
  • Réinsérez le pneu dans la jante en rabattant les rebords du pneu sous la jante sur tout le pourtour et en commençant à l’opposé de la valve. Attention dans les derniers 20cm à ne pas coincer la chambre
  • Poussez la valve pour équilibrer la chambre
  • Vérifier que la roue tourne bien dans l’axe
    • Astuce : mettre le nom du pneu  indiqué sur la tranche en face de la valve
    • Conseil : talquez les chambres à air en latex pour faciliter leur mise en place.
5. Remontez la roue de vélo
  • Replacez la roue entre les fourches du vélo.
  • Vérifiez que le jeu n’est pas trop important entre la roue et la fourche, sinon resserrez bien la fixation.
  • Gonflez le pneu avec une pompe à vélo.
  • Refermer les étriers (excentrique au câble pour freins V-brake ou tirage central)

en lien je vous ajoute ci dessous un article qui vous permettra de mieux comprendre les explications grâce à ses illustrations :

J’entretiens mon vélo

Le samedi 15 mai, un atelier a été organisé pour expliquer les principaux éléments à savoir pour l’entretien de son vélo.

Cet atelier a été initié à l’origine à la demande des adhérentes du club qui vont participer à la Convergence « Toutes à Toulouse » en septembre 2021. En 8 jours et sur 760 kilomètres il leur faudra être autonome pour toutes les petites réparations.

Cet article est le compte rendu de ce qui a été exposé . Dans un autre article vous trouverez ce qui a été mis en pratique pour la réparation des crevaisons.

Entretenir son vélo au quotidien

après chaque sortie il faut :
  • Vérifier l’état des pneus, ôter les silex ou pointes de verre qui peuvent s’être incrustés dans la gomme.
  • Nettoyer le vélo surtout si la météo a été mauvaise
  • Dégonfler légèrement les pneus pour éviter une trop forte tension sur les jantes
Avant chaque sortie il faut :
  • Vérifier la pression des pneus (et si l’inspection des pneus n’a pas été faite en rentrant de la dernière sortie, le faire avant de partir).
  • Pour les personnes qui utilisent leur vélo essentiellement pour faire les courses et des petits trajets en ville, un entretien périodique reste nécessaire même s’il n’est pas indispensable de le faire chaque fois qu’on est allé chercher le pain
Régulièrement
  • Nettoyer la chaine et les galets de dérailleurs et les regraisser
    • Pour nettoyer la chaine vous commencer par la frotter énergiquement avec un chiffon, puis la brosser (une brosse à dent convient bien) pour éliminer les saletés accumulées – ne pas oublier de nettoyer les galets du dérailleur –
    • Pour un nettoyage en profondeur de la chaîne, la démonter et la nettoyer énergiquement à l’aide d’un pinceau dans un bain de gasoil ; surtout, ne pas utiliser d’essence
    • Regraisser une chaîne propre (une goutte sur chaque maillon, essuyage après coup pour éliminer l’excèdent)
  • Vérifier l’état des freins et des garnitures (patins ou plaquettes) – le centrage des roues et la tension des câbles
  • Lorsque vous remplacez un pneu, ou après une crevaison, vérifiez également le bon état du ruban de la jante (fond de jante) qui ne doit pas être cassé ou fissuré, au risque d’entraîner des crevaisons.
Avant une randonnée au long court faites une verification générale
  • Resserrer tout ce qui doit l’être : selle, potence, direction … avec les outils spécifiques : clé dynamométrique pour la potence, clé de 36 et/ou 42 pour la direction
  • Vérifier les passages de vitesse avant et arrière et régler si besoin (attention le réglage des dérailleurs peut être un peu délicat !)
  • Vérifier l’état des câbles de frein et des gaines
  • Vérifier l’état de la chaîne et de la cassette (une chaîne : remplacement tous les 10.000kms, une cassette (arrière) tous les 20.000kms, les plateaux du dérailleur avant tous les 30.0000 kms)
  • Vérifier l’état de vos pneus (ne pas partir avec des pneus usés), si nécessaire les remplacer. Les pneus ne s’usent pas uniformément. L’arrière s’use plus vite que l’avant. Penser à les intervertir.
  • Si vous n’êtes pas familier avec les rouages de votre vélo, prendre un rendez-vous avec votre vélociste favori un mois avant le départ d’une grande randonnée
    •  Si vous ne faites pas de grande randonnée ces opérations sont néanmoins à faire périodiquement sans attendre la panne
  • La veille du départ, astiquer le vélo et faire un essai routier autour de la maison pour s’assurer que tout va bien

2017, Année Cyclotouristique

En 2016, les cyclotouristes de l’USML ont parcouru en tous sens les routes des Yvelines et du Val d’Oise avec de temps à autre des excursions dans l’Eure au sud ou l’Oise au nord, voire même des aventures plus lointaines jusqu’à Samarkand.
Ce fut une belle année pour notre club, pleine de paysages, de rencontres et de kilomètres parcourus en peloton ou en solitaire, avec des objectifs aussi variés que nous sommes d’adhérents.

En ce début d’année 2017, les projets ne manquent pas, il faut sans tarder commencer à fourbir nos roues et nos cuisses. Lire la suite de « 2017, Année Cyclotouristique »

Hommage à Georges

2016-georges-1Georges LISKA nous a quittés le 24 décembre 2016 après avoir lutté plusieurs années contre la maladie.
Nous nous souviendrons longtemps du bon temps passé avec lui, que ce soit à vélo ou autour d’un verre de champagne.

Je me rappelle les bons moments partagés lors des semaines fédérales où il faisait largement partager  son humour , sa gentillesse et son coup de pédale. Lire la suite de « Hommage à Georges »

Un Séjour cyclo avec Spain Bike

Texte et image de Sylvie V 

Du 17 au 24 septembre, j’ai participé à un beau séjour près d’Alicante, dans un hôtel de belle conception, en bord de la mer avec de belles plages et le soleil espagnol, température moyenne 29° (28° pour la mer). Chambres spacieuses et sobres donnant sur patio ou la belle piscine, grande terrasse pour les repas (pension complète).

Et le vélo ?
5 sorties conçues par notre coach, Didier, tout à fait adaptées au niveau des 3 filles : 2 de Metz habituées aux longues sorties et très régulières et moi qui manquais sincèrement de kilomètres. Lire la suite de « Un Séjour cyclo avec Spain Bike »

L’Ouzbékistan à Vélo

En 2012 j’ai eu la chance de participer au raid Pékin-Paris-Londres, organisé par la FFCT à l’occasion des jeux de Londres. C’était le « retour » du raid Paris-Pékin de 2008. Depuis fort longtemps j’ai une certaine fascination pour la Route de la Soie. Cela a commencé par la lecture des aventuriers qui l’ont parcourue, Marco Polo, Alexandra David-Néel, Ella Maillart ou plus récemment Bernard Ollivier ont alimentés mes rêves. Les noms mythiques de la partie orientale de cette route suscitent l’envie de les découvrir. Qui n’a pas rêvé de visiter Merv, Boukhara, Samarkand, Kasgar ou X’ian ?  Qui n’est pas allé faire tourner la mappemonde de son enfance pour retrouver les traces des fleuves Syr Daria ou Amou Daria, les grands déserts,  Gobi, Taklamakan ou Ysil Koum ? Ces rêves et souvenirs lointains se sont trouvés réveillés à la lecture de la série de la « Longue Marche », de Bernard Ollivier, relatant sa traversée à pied de cette Route de la Soie, entre 2000 et 2004. Un exploit de 12 000 kms ! Jamais je n’avais imaginé visiter un jour tous ces lieux. Et voilà qu’en 2012, c’était à portée de main, que dis-je, de roue de vélo ! La proposition de la FFCT ne pouvait pas se refuser. Hélas, à quelques semaines du départ, nous apprenions qu’un « grain de sable » (sic) s’était glissé dans le programme. Le visa pour l’Ouzbékistan ne nous était pas accordé pour cause « d’importants travaux sur le trajet emprunté » (re-sic). Quelle ne fut pas déception ! On me volait mon rêve. Après quelques hésitations, je décidais malgré tout de participer … et je ne le regrette pas.

En 2016, la FFCT inscrivait pour la 1ère fois à son programme de séjour, la découverte de l’Ouzbékistan (pour en savoir plus sur le pays, cliquez sur son nom). Cette fois, je n’allais pas le lâcher. C’était d’autant plus attrayant que j’allais pouvoir le faire, accompagné de ma femme, Joëlle. Au programme, 3 semaines de voyage pour visiter toutes les villes touristiques majeures – Khiva, Boukhara et Samarkand – et partir à vélo à la découverte du pays et de ses habitants.

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