Sortie vélodrome SQY du 3/02/ 2024

Un grand tour de piste par Dominique Ioos

Après les initiatives réussies de 2022 et 2023, Magali a organisé une nouvelle session de baptême de cyclisme sur piste le samedi 3 février 2024 au Vélodrome de Saint Quentin en Yvelines où se dérouleront les épreuves de cyclisme sur piste des Jeux Olympiques cet été.

Ces baptêmes permettent ensuite de pratiquer le cyclisme sur piste à différents niveaux (Débutants, Intermédiaires et Confirmés) dans les 6 mois suivants.

J’avais gardé un souvenir ému de la session du 28 janvier 2023 mais je n’avais pas persévéré. Je me décidais donc de m’inscrire à nouveau à cette initiation avec exaltation et un peu d’appréhension néanmoins. Se sont inscrits également Damien, Hugo, Didier, Fred et Dimitri membre de l’USML Cyclo.

Pour compléter le peloton, Damien a proposé également la sortie à la section triathlon de l’USML. Se sont donc également joints Matthias, Jeanne, Sophie, Guillaume, Bruno et Rémi. Damien s’est blessé au ski à Noël et s’est fait remplacer par Olivier, cyclotouriste de Sartrouville.

Se sont joints également quelques supporters : Pascale, la famille de Fred, l’épouse de Didier ainsi que Damien qui a pris en charge le reportage photo avec son super appareil.

Au fur et à mesure que l’échéance se rapproche l’appréhension augmente. En effet ce n’est pas tout à fait intuitif de rouler en groupe avec un vélo sans freins ni roue libre sur une piste de 250m de développé avec deux virages relevés à 45°.

Aussi à l’arrivée au stade, le premier coup d’œil sur les 5 000 places et la piste, que nous surplombons depuis l’entrée, fait monter l’adrénaline. Nous nous détendons en discutant et observant le baptême précédent de cyclistes vêtus de la tenue des Banques Populaires. L’encadrement est sérieux et le prise en main progressive, ce qui nous rassure.

20 minutes avant notre horaire, une fois la décharge signée, nous descendons nous changer dans les vestiaires et rejoignons le rond central afin de récupérer un vélo de piste et si nécessaire casques et chaussures.

Nous passons ensuite de l’autre côté de la rambarde pour le briefing de notre pilote :

  • Partir les pédales fixées de la rambarde et revenir sur celle-ci en la longeant en frottant avec la main pour ralentir et s’arrêter,
  • Ne jamais s’arrêter de pédaler sinon c’est la bascule assurée,
  • Tenir le guidon en bas de façon détendue une fois lancé,
  • Maintenir une vitesse minimum de 30 km/h sous peine de glisser sur la piste,
  • Doubler à droite mais faire attention à gauche pour éviter les cyclistes qui décélèrent,
  • Laisser maximum 1.50 mètres entre chaque cycliste.

Sur la piste sont définies des zones à l’utilisation très règlementée. De l’intérieur vers l’extérieur on trouve :

  • La zone grise, près de la balustrade – c’est la rampe de lancement ou de ralentissement,
  • La « côte d’azur » nommée ainsi à cause de sa couleur bleu ciel – d’une largeur d’environ 1m on y roule pour s’échauffer ou s’élancer
  • On aborde ensuite la piste proprement dite sur laquelle sont tracées trois lignes :
    • La ligne noire repère le développé le plus court de la piste et fait exactement 250m. C’est celle de laquelle les champions de vitesse pure ne s’écartent pas afin de minimiser leur trajet. A cet endroit, la piste est encore à peu près plate.
    • La ligne rouge à environ 5m du bord de piste
    • Enfin, la ligne bleue, située à mi-piste où la déclivité devient bien prononcée.
  • On atteint alors le « ciel », le bord extérieur près des balustrades et des spectateurs.

Nous partons pour quelques tours de chauffe sur la zone grise à la file indienne derrière notre pilote qui pianote tranquillement sur son smartphone et suivi par un serre file.

Une fois échauffés nous revenons nous arrêter le long de la rambarde. Ben l’animateur de la formation nous a observé attentivement et réorganise le groupe. Je suis rétrogradé à la dernière place n’ayant certainement pas suivi Didier devant moi d’assez près. La bonne nouvelle c’est que nous repartons tous alors qu’en général à ce stade des sous-groupes de niveau sont formés. Ce qui fait que nous avons 30 minutes pleines devant nous. Avant de repartir Ben nous demande à chacun notre prénom.

Nous suivons notre pilote et nous allons progressivement de la côte azur de lancement aux différentes lignes sous les instructions de Ben. A la fin nous arrivons au Graal de la balustrade avec deux grosses sensations :  grimper à l’entrée des virages en puissance pour redescendre à pleine vitesse en plongeant à la sortie vers le centre.

Nous sommes ensuite lâchés en pratique libre avec l’aide bienveillante et attentive de Ben qui avec son micro nous donne à chacun des conseils par exemple accélérer ou venir faire une pause si nous sommes fatigués. De façon impressionnante il a retenu nos onze prénoms !  Je viens me reposer et boire un coup dans le rond central ne m’étant pas économisé au début. Je croise Didier qui ayant fait une pause également recherche son vélo que Sophie a pris par erreur en repartant après un arrêt.

Après nous être bien défoulés, nous rejoignons tous progressivement l’aire centrale pour permettre à l’équipe suivante plus confirmée de tourner en peloton sur la piste. Heureux, nous rendons nos équipements et recevons notre certificat de baptême qui nous permet à chacun de poursuivre notre expérience de pistard. Nous remercions aussi l’encadrement très professionnel des équipes du vélodrome ainsi que Magali et Damien pour l’organisation.

Malheureusement le risque ne se concrétise pas toujours où on l’attend. Une grosse pensée pour Magali qui a eu un accident et s’est blessée le lendemain sur la route du SIAAP au retour de la sortie USML Cyclo du dimanche.

Les jeux du cirque vus des tribunes par Damien Robert

USML Triathlon et USML Cyclo, j’étais très heureux de voir se rassembler sur une même piste des têtes connues des deux horizons en ce 3 fevrier. D’acteur, j’étais devenu spectateur photographe à la suite d’une mauvaise chute sur l’épaule au ski un mois plus tôt, mais je ne voulais pas rater cet évènement.

Arrivé au vélodrome de Saint Quentin, mon regard en contrebas sur la piste quasi verticale m’a tout d’abord fait dire intérieurement « Que tu as bien fait Damien de tomber au ski, c’est ce qui va te sauver aujourd’hui ». Tout de suite j’ai senti que je devenais le plus zen de toute la bande, certains regards déjà se fermaient un peu.

Ensuite, j’ai pu commencer à réfléchir à mes réglages photographiques, vérifier qu’avec une vitesse d’obturation suffisante je pouvais avoir assez de lumière, je suis rapidement rassuré. Très vite, l’équipe part se préparer et je vais repérer l’intérieur de l’anneau. Je suis très content de pouvoir rentrer dans l’arène, observer les montures, voir tous les auriges. s’équiper de leurs casques et se préparer à monter sur la piste. Discrètement je me glisse à leur côté pour écouter les consignes, vivre un peu ce baptême par procuration… sans la pression. Je fais attention aux détails pour la prochaine fois où je devrais monter en piste : pas de gants rembourrés dans la paume avec du plastique/caoutchouc, car cela empêche la main de glisser sur la rambarde, la suite montrera en effet que cela en gênera quelques-uns.

Vite je remonte dans les tribunes pour observer la mise en route. Dès les premiers tours on note que toute le monde n’a pas le même niveau de sérénité. Certains sont concentrés et froids, d’autres guidonnent un peu et ont des mines plus inquiètes. Mais tout cela rentre vite dans l’ordre et la chenille devient plus homogène. Au fil des minutes la cadence augmente et je shoote à chaque tour, les cyclos se rapprochant petit à petit du bord de la piste, je note de nombreux sourires. Puis arriva l’heure du roulage libre. Les cyclistes s’observent, un ballet se met en place et chacun joue sa partition sans jamais se gêner. J’observe que tout le monde finit par faire une pause, signe de l’intensité de l’effort que beaucoup pensaient anodin. Je file à la fin de la séance retrouver mes compères pour recueillir leurs impressions. C’est confirmé, je serai de la prochaine session. Dès le soir même je sonde le groupe WhatsApp USML Triathlon avec à l’appui les photos de la séance et Bingo ! le lendemain 12 nouveaux guerriers se portaient volontaires.

Très content d’avoir pu réunir les deux clubs, pourquoi pas plus d’activités croisées à l’avenir. Un immense merci à Magali pour l’organisation.

Damien et Dominique

Sortie vélodrome du 28 janvier 2023

l’événement vu des tribunes

Le samedi 28 janvier 2023 le Vélodrome de Saint Quentin en Yvelines a accueilli le club cyclotourisme de Maisons-Laffitte. C’est là que ce dérouleront les épreuves de cyclisme sur piste des Jeux Olympiques 2024. Il s’agissait de découvrir comment pédaler sur cette piste avec un vélo sans freins ni roue-libre.

Après être passés par les vestiaires, les cyclistes équipés de leurs tenues du club ont rejoint les moniteurs. Chacun a reçu un vélo adapté. Placés les uns derrière les autres, le long de la rambarde, ils écoutèrent les instructions spécifiques pour bien évoluer sur la piste :

  • Ne jamais s’arrêter de pédaler,
  • Doubler à droite,
  • Laisser maximum 1.50 mètres entre chaque cycliste.

Les voilà partis à la queue leu-leu. Ils roulent d’abord sur la bande grise horizontale pour s’élancer. Puis se placent sur la bande bleue (la Cote d’Azur), légèrement inclinée. Ils prennent de la vitesse et suivent des consignes des moniteurs pour monter jusqu’à la ligne rouge, puis la noire. L’objectif c’est de monter de plus en plus haut sans ralentir son allure, pour se retrouver tout en haut du virage. Tous ont réussi à dépasser la ligne noire. Certains sont même montés tout en haut comme Nick. J’aurais pu le toucher ! Des d’encouragements fusaient des tribunes où se trouvaient tous les supporters : « Allez papi (moi) » ; « Accroche toi Dady (maman) » et aussi « Bravo Patricia (Magali) », « On accélère (Barbara) », « allez Sylvain (Chira) », « allez les gars (Magali) ».

C’était difficile de tout le temps pédaler à la même allure. Certains ont dû redescendre plus vite que d’autres pour retrouver la stabilité.

Mais quelle ambiance ! J’ai pris beaucoup de photos de mon papi pour bien me souvenir de ce moment inattendu que je ne suis pas prête d’oublier !  Peut être qu’un jour ce sera mon tour !

Elise (11 ans)

L’événement sur la piste

Le Club avait déjà fait la connaissance du vélodrome national de St Quentin-en-Yvelines l’année dernière. Je me souviens que Magali, Serge, Josiane et Dimitri, entre autres, nous avaient raconté leur expérience de leur baptême sur piste. Josiane était montée au ciel, pas surprenant pour une parachutiste. Magali était restée sur terre, sur la « côte d’azur ». Evidemment, après avoir atteint les sommets, il faut toujours redescendre et ça, ce n’est pas son fort.

A l’initiative de Magali, nous nous sommes retrouvés à une douzaine pour un baptême, accompagnés d’un large fan club.

Nous découvrons l’anneau olympique et ses spécificités. Il y a d’abord la singularité de son tracé : 250m de développé et deux virages relevés à 45°. Sur cette piste sont définies des zones à l’utilisation très règlementée. De l’intérieur vers l’extérieur on trouve :

  1. La zone grise, près de la balustrade – c’est la rampe de lancement ou de ralentissement,
  2. La « côte d’azur » nommée ainsi à cause de sa couleur bleu ciel – d’une largeur d’environ 1m on y roule pour s’échauffer ou s’élancer
  3. On aborde ensuite la piste proprement dite sur laquelle sont tracées trois lignes :
    • La ligne noire repère le développé le plus court de la piste et fait exactement 250m. C’est celle de laquelle les champions de vitesse pure ne s’écartent pas afin de minimiser leur trajet. A cet endroit, la piste est encore à peu près plate.
    • La ligne rouge à environ 5m du bord de piste
    • Enfin, la ligne bleue, située à mi-piste où la déclivité devient bien prononcée.
  4. On atteint alors le « ciel », le bord extérieur près des balustrades et des spectateurs.

Ensuite il y a ensuite les règles de circulation :

  1. On tourne dans le sens anti-horaire – ce serait ballot de faire l’inverse
  2. On double toujours par la droite, vers l’extérieur de la piste, sauf exception par exemple quand on plonge du haut d’un virage et qu’un autre concurrent est à mi-piste. Cette situation ne nous concernera pas.

Après cette longue introduction, un moniteur nous prend en main et c’est parti, en file indienne. Quelques tours pour commencer pour se familiariser avec le vélo, sans freins et à pignon fixe et la position, les mains au creux du cintre. Quelques tours d’accélération et un moniteur se place de plus en plus haut sur la piste pour nous obliger à monter et terminer, si possible, dans le haut du virage.

l’échauffement

Personnellement, je ne me suis pas senti très à l’aise dans cet exercice. Je n’ai pas l’habitude de rouler les mains au bas du cintre et avec un vélo peut-être un peu petit, j’avais l’impression d’avoir le nez collé à ma roue avant. Je n’avais aucune vision de mon environnement, même pas celle de celui qui me précédait (Dominique). J’aurais dû suivre les conseils de Dimitri et aller rouler un peu dans cette position sur la route du SIAAP. L’autre difficulté est de contrôler sa vitesse ; il faut rester dans les roues de son prédécesseur. Pas facile quand on manque de pratique. On a tendance à faire l’élastique et soit faire des efforts pour rester collé ou devoir ralentir pour l’éviter.

ça monte et ça pédale fort

C’est comme cela que dans l’avant dernier tour, juste avant de « monter au ciel », je me suis retrouvé en survitesse pas rapport à Dominique. Au lieu de le doubler par la droite et ralentir, j’ai voulu couper mon effort en arrêtant de pédaler. Funeste erreur de débutant ! La roue arrière dérape et l’avant zig-zague le temps de retrouver la bonne fréquence de pédalage pour remettre le vélo en ligne, on se fait quelques frayeurs. A l’arrivée, j’ai appris que Moïse avait glissé et chuté, sans gravité. Juste un peu de peau laissée sur le bois de la piste.

Le groupe s’est un peu disloqué sur cette dernière partie et le moniteur nous a arrêtés afin de retrouver un peu d’homogénéité. Et nous sommes repartis en 2 groupes. Le premier en allure libre. Le second dans lequel je fus placé à cause de mon erreur, plus cool derrière un moniteur. Nick en a profité pour lâcher les chevaux et faire quelques tours de piste à vive allure. Le groupe 2  a roulé tranquille quelques tours derrière le moniteur et moi, toujours le nez au dessus de ma roue mais derrière Patricia cette fois.

Bientôt la fin

A l’issue de ce baptême, Sylvain était chaud pour la séance « débutant » qui doit être effectuée dans une laps de temps inférieur à trois mois. Raté pour Serge qui doit refaire un tour de baptême. Personnellement, je ferai l’assistance.

Après nos efforts, Magali avait eu la bonne idée de clore ce mois de janvier par la traditionnelle galette accompagnée d’un cidre « brut » de Maître Jules, mon compatriote de Lisieux.

Merci Magali pour cette belle initiative.

Article écrit à 4 mains par Elise et son Papi Max

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur un vélodrome, un bon article de la FFC : https://www.ffc.fr/app/uploads/sites/3/2019/09/Guide-conception-velodrome-V10.pdf

A ne pas rater : l’expérience de rouler sur un vélodrome au moins une fois de sa vie !

Première chose à ne pas rater : l’encadrement du Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines est tout simplement top. Les instructeurs sont des futurs et ex-champions de l’équipe de France ! C’est comme si on avait un baptême de foot de Kylian Mbappé ou Wendy Renard!

Aussi, on va rouler sur le même parquet que les championnes et les champions de l’équipe de France ! C’est une des plus belles pistes au monde, le décor pour des Championnats du Monde (2015 et 2022) et cette piste accueillera les JO 2024 ! C’est comme effectuer un entraînement de foot sur le terrain du Stade de France! Nous allons rouler sur les traces de Marie-Divine Kouamé, Filippo Ganna, Lotte Kopecky, Elia Viviani, Mathilde Gros, Benjamin Thomas, Elisa Balsamo,…

Bien entendu, on ne roule pas du tout aux vitesses des pros, ni en mode compétition avec sa nervosité et son risque d’accrochage. Pour le baptême, on est zen, il y a des règles strictes de sécurité, par exemple uniquement dépasser une personne plus lente par la droite, donc par le haut. Aussi, toujours regarder droit devant ! Uniquement quand on veut changer de trace (rouler plus haut ou plus bas), on fera d’abord un petit contrôle gauche/droite avec la tête pour vérifier « qui est derrière moi, et où ? ». Les instructeurs expliquent bien les règles et les surveillent une fois tout le monde sur piste.

Le baptême débute par une prise en main des vélos de piste Look à pédales automatiques, avec pignon fixe et sans freins (pas de switchers, d’où l’importance de la prise en bas du guidon). Pas besoin de freins parce que pas de feux rouges, pas de voitures, pas de chats… Pour ralentir, on ralentit graduellement le nombre de tours de pédales, mais on peut aussi aller un peu plus haut sur la piste (naturellement la gravité te ralentira ). Les freins seraient tout simplement dangereux sur une piste !

Pignon fixe…, pas si compliqué, toujours pédaler et pédaler… De plus, c’est un très grand braquet, mais une fois en marche et à 25km/h ou plus, on apprécie ce grand braquet !

Petit conseil pour se préparer : avant le baptême, par exemple une ou deux semaines avant la date, aller sur la station d’épuration et rouler exactement comme sur la piste : mettre (et garder !) un grand braquet, les mains en bas (pas sur les switchers, pas au-dessus), ne pas freiner, pédaler sans cesse comme si tu avais un pignon fixe, regarder loin devant soi, et rouler à une bonne vitesse au moins 25km/h (et idéalement un peu plus). Quelques kilomètres suffisent pour apprendre la sensation que tu auras sur la piste. Je l’ai fait deux fois dans la semaine avant le baptême et le jour du baptême, cette manière de rouler m’était déjà « normale ».

La session commence tout doucement : apprendre à prendre avec la main gauche « la balustrade intérieure » pour démarrer et ensuite pour s’arrêter. Quelques tours sur la zone « grise », la zone plate entre la balustrade et la zone « bleue » (mieux connue sous le nom « Côte d’Azur »)

On reste quelques minutes à tourner sur la zone grise pour effectuer quelques départs et arrêts. Vous allez voir : pas du tout difficile finalement ! L’instructeur roule devant, pour bien choisir la trajectoire et la vitesse. Il faut juste faire attention de suivre la personne devant toi, ni trop loin, ni trop proche.

Une fois tout ça maîtrisé, on va rouler un peu plus vite, environ 25 km/h et on monte sur la Côte d’Azur. Moment magique, la pente commence légèrement, même si on est toujours « tout en bas » de la piste. On commence à sentir la sensation de vitesse et de rouler sur une des meilleures pistes au monde !! Pas de vent, pas de pluie, pas de gel, et surtout le son magique de mouvements de vélos sur le parquet en pin de Sibérie !

Après quelques tours en file indienne, on va finalement entrer sur la vraie piste de 250 mètres de longueur et 8 mètres de large, c’est-à-dire rouler juste au-dessus de la Côte d’Azur et dépasser la ligne noire basse, la démarcation de la piste. Ici, on est bien entré sur la vraie piste et on y reste en file indienne pendant quelques tours. Ensuite, on va aller un peu plus haut et graduellement monter. Mais pas d’inquiétude, les instructeurs nous font monter sur la partie ligne droite où l’inclinaison est beaucoup moins prononcée que dans les virages, pour ensuite revenir plus bas avant le virage.

Si ça vous suffit, pas de problème, vous restez plutôt en bas pour le reste de la session. Il n’y a pas d’obligation pour aller plus haut.

Mais pour les personnes qui ont « compris » comment rouler sur une piste, alors là, expérience inoubliable ! La fin de la session est « en liberté », mais en respectant les règles. Pas de compétition et rester zen, ne pas oublier que ça reste ta première heure sur une piste.

Une chose à noter : il fait chaud dans le vélodrome, et pour un baptême, on va rouler une bonne demi-heure à 25km/h (ou plus). Le point ultra-important : bien s’hydrater la dernière heure avant le baptême !! Il n’y a pas de bidon sur le vélo… On peut s’arrêter pour aller boire et prendre une pause, mais c’est dommage de perdre du temps avec de multiples allers-retours vers la zone intérieure (c’est-à-dire l’endroit central où on laisse son sac, ses boissons, …).

Une fois la session terminée, photo ! Et pas bête de s’hydrater rapidement et de prendre quelques protéines pour récupération. Et ensuite, on a mérité un bon repas !

Allez, en piste !

Dimitri