Aller à Londres entre copines

Partager ses rêves est un bon début pour les concrétiser.
Paris-Londres en vélo entre ami.e.s était un rêve, aujourd'hui réalisé !
Quel bonheur de pédaler à la découverte des régions et des cultures. Quelque que soit le temps qu'il fait, la dynamique du groupe nous pousse toujours plus loin sur les routes.
Claire

Les participantes à la convergence 2021 « Toutes à Toulouse » ont
constitué une petite bande qui échange des projets et des défis. Il y a
celles qui ont décidé d’inscrire « Paris-Brest-Paris » à leur agenda,
et celles plus nombreuses qui ont décidé de partager des randonnées.

Quand Laurence de Marly le roi nous a proposé d’aller le week-end de Pâques à
Londres, nous fumes 5 à répondre positivement à l’invitation (Eliane de Conflans st Honorine, Severine T de Croissy, Claire M, Magali F de Maisons Laffitte et Laurence B de Marly le roi).

Laurence a pris en charge toute l’organisation : parcours, réservation
d’hôtel, réservation du ferry, réservation de l’appartement de son fils à
Londres, achat des sacs à vélo, réservation de l’Eurostar pour rentrer. Bref un
séjour clé en main où les autres participantes n’avaient plus qu’à équiper leur
vélo, le réviser et le gonfler.

Éliane qui n’a pas pu se faire faire un passeport dans les temps ne pourra aller que jusqu’à Dieppe.

2023 usml paris londres - 1

La randonnée se fera uniquement par la route et en autonomie. Les
participantes se sont équipées en « back-packing », sauf Magali qui avait déjà des sacoches.

Nous partons avec les encouragements de nos amis de Maisons-Laffitte et de Croissy pour notre première étape de 115 kilomètres jusqu’à Forges les Eaux.

Il fait beau, les cotes ne se font pas trop sentir, la campagne est jolie,
les villages à colombages, les forêts ombragées. Bref une belle étape qui se
conclu avec un repas pantagruélique à l’hôtel-Restaurant de la paix (totalement vélo friendly : garage à vélo au fond du jardin, chambres confortables, cuisine de bonne qualité, petit déjeuner servi tôt).  

Le lendemain matin après un « petit déjeuner « Breakfast » roboratif nous repartons pour une
petite étape jusqu’à Dieppe par la voie verte. Il y a un brouillard à couper au
couteau, Laurence à qui nous avions vanté les charmes de la campagne normande n’en
a rien vu, d’autant plus qu’il fallait accélérer pour qu’Éliane puisse prendre son
train de 12h15 à Dieppe.

La partie plaisante du voyage vers l’Angleterre c’est de prendre le ferry. Il y a bien l’attente pour grimper à bord, mais il fait beau, nous bavardons entre cyclotouristes et finalement ça passe vite.
Ensuite nous enchainons avec trois heures de traversée et de farniente sur une mer d’huile.

A l’arrivée, fini la sieste, avec le décalage horaire nous descendons du
ferry un peu après 19h. Là il faut rejoindre notre hôtel à une dizaine de kilomètres
avant 20H pour éviter le nuit et avoir une chance d’être servies à table. Mais, Il faut s’habituer
à rouler à gauche et retrouver un bon rythme de pédalage dans les petites
ondulations des falaises anglaises. A cet exercice Magali n’a pas excellé mais ses
compagnes ont été indulgentes. Nous arrivons à 19h55 et la cuisine est encore
ouverte. Comme, c’est soirée Karaoké dans notre auberge, nous revisitons tous les classiques Pop rock anglais !

Le lendemain, il pleut, et la météo annonce la pluie pour toute la matinée.
Sans défaillir nous partons le long de la piste cyclable qui longe les falaises.
Puis à Brighton nous commençons la montée vers Londres. Pendant 50 kilomètres
il pleut, et nous sommes confrontées au terrible trafic automobile anglais. Les voitures
sont nombreuses, elles roulent vite, ne respectent pas toujours la distance de
sécurité avec les cyclistes. Nous sommes contentes quand nous arrivons dans la banlieue
de Londres de trouver des pistes cyclables bien aménagées et le soleil.

Et nous nous sommes récompensées par une grande journée de tourisme et de balade dans Londres.

Enfin, l’aventure s’est continué au départ de l’Eurostar quand il a fallu
rentrer nos vélos dans les sacs à vélos pour un transport en container (comme
dans un avion). Pour une première fois nous n’avons pas été très performante, heureusement que Laurence avait regardé la vidéo explicative avant de partir, mais notre courbe d’apprentissage ne demande qu’à s’améliorer.

Nous remercions Laurence pour sa parfaite organisation, et la solidarité qu’elle a su impulser.

En route pour de nouvelles aventures, toutes prêtes à relever de nouveaux défis ! 

Magali F

200 kilomètres pour 200 nanas

Et moi, et moi, et moi !!!

200 kilomètres entre filles, c’est un beau projet sur lequel on s’inscrit avec plaisir au mois d’avril dans l’enthousiasme d’un début de préparation pour le voyage à Toulouse et l’espérance du déconfinement.

Le jour J au petit matin sur le quai humide de la gare de Maisons Laffitte avec une météo prévoyant des pluies éparses et des risques d’orage, je me sens moins guillerette.

Le trajet en train se passe bien. A Saint Lazare nous retrouvons Séverine sans concertation aucune, la correspondance est rapide et en trois stations nous voilà à Pantin.

Là, erreur de zonage ! La gare de Pantin est hors du périmètre de responsabilité de notre billet et nous voilà contraintes de quémander à des possesseurs de Navigo un droit de passage vers l’extérieur.

Deux coups de pédale et nous sommes à la Cité Fertile où nous retirons nos cartes de contrôles, notre gourde Victor, une barre énergétique maison et une banane et nous voilà presque parties.

Christiane et Séverine sont escortées de deux journalistes de Femme Actuelle qui font un reportage sur les cyclistes « de plus de 50 ans ». Dans la queue je fais connaissance de Florence qui demande à se joindre à notre peloton car elle n’a pas de GPS et l’allure d’Anne et Christiane lui convient.

Didier arrive juste à temps pour se joindre à notre petit groupe, nous partons dans foulée d’un groupe d’ambassadrices de la marque LIV.

Jusqu’à Conflans les vélos roulent tout seul du boulevard des Maréchaux aux pistes cyclables de Levallois, c’est plat et le peu de circulation nous permet de gérer les feux avec élégance mais sans désinvolture.

A Conflans un petit arrêt « Café-toilettes » et c’est reparti pour notre premier contrôle à la Roche Guyon.

Évidemment, tant que c’est plat je fais illusion, mais dès la première bosse un peu sérieuse à Vauréal je décroche. Ce n’est pas très grave, je rencontre « Pauline » une grande bringue sympathique qui pendant la semaine exerce ses talents en faisant des livraisons à vélo. Nous papotons un bout de route jusqu’à ce qu’a un rond-point, un peu avant Mondétour en Vexin, où se trouve Claire aux prises avec la crevaison du jour.

Héroïquement elle me dit de la laisser traiter sa crevaison, un peu égoïstement je propose de l’aider avec mes deux mains gauches, je justifie ma présence en trouvant le silex très agressif qui a transpercé son pneu tout neuf et en installant le vélo plus confortablement le long de la barrière. Ensemble, nous essayons de suivre les instructions dont nous nous souvenons pour remonter un pneu sans créer de pincement de la chambre à air. A ce moment là, nous sommes rejointes par un groupe de joyeuses participantes de Lyon, armée de sourires rayonnants et de compétences mécaniques. Elles nous conseillent pour venir à bout de l’installation de la chambre à air et du remontage de la roue. Elles nous prêtent une pompe à pieds de voyage. Et voilà, tout regonflé le vélo est prêt à repartir.

Encore une petite côte, un petit grain de pluie, et c’est la grande descente vers Vétheuil. Nous n’oublions pas de faire un petit coucou à sa belle église, chère à Claude Monet. Nous longeons les falaises crayeuses des coteaux de la Seine pour arriver à La Roche Guyon. C’est notre premier contrôle à tamponner au choix dans une boulangerie, un café, ou une épicerie. Nous choisissons le café et prenons une menthe à l’eau (boisson énergétique s’il en est, sucre et fraicheur garantie).

Et c’est reparti : nous quittons la Seine pour rejoindre à Gasny la voie verte le long de l’Epte. Pendant une trentaine de kilomètres les seules difficultés rencontrées consistent à contourner les barrières qui jalonnent la piste cyclable et éviter les flaques de boues laissées par l’orage du début de la semaine.

Arrivée au contrôle de Gisors nous croisons le peloton d’Anne, Christiane, Séverine et leur escorte qui le quitte.

Le ravitaillement de Gisors était annoncé modeste et peu à même de nous sustenter. En fait outre un buffet largement pourvu en pains, pâtés, rillettes, houmous, saucissons, fromages, melons, bananes, gâteaux, il y a un pied d’atelier et une multitude de pompe à pieds pour finir de gonfler les innombrables roues victime de crevaison sur la première partie du parcours. C’est Byzance !!

Rapidement rassasiées nous repartons pour la prochaine étape qui s’annonce riche en dénivelé. Nous ne savons pas interpréter le message d’Anne qui nous indique que leur groupe s’est installé dans un café à Gisors. Nous entamons donc l’une après l’autre les collines plus ou moins pentues du Vexin. Entre Delincourt et Reilly, les amateurs de café (et de thé) nous surprennent par l’arrière. Bon, ils ne restent pas longtemps derrière.

Les arrêts photos des vedettes du jour me permettent de ne pas totalement décrocher, Claire essaie de m’attendre, Alain après le château de Saint Cyr me rejoint et nous papotons sur la route vers notre troisième point de contrôle à Nesle la Vallée. Alain surveille du coin de l’œil le retour de Christiane et Séverine souvent interrompues dans leur progression par d’innombrables shooting (c’est ça d’être des vedettes).

A Nesles la Vallée, Didier m’a attendu pour savoir si je rejoignais directement Maisons Laffitte ou si je retournais au point de départ récupérer mon BRM Validé. Finalement, je suis un peu entamée et lente, mais pas exagérément fatiguée, donc je décide d’aller jusqu’au bout avec Claire qui veut bien m’attendre.

Encore un tampon et une menthe à l’eau et c’est parti pour Auvers sur Oise où nous escaladons les pentes vers la forêt de Montmorency. Là j’ai du mal à suivre, les kilomètres passés et le dénivelé sont fatals à ma moyenne mais heureusement pas à la patience de Claire qui continue de m’attendre.

Une grande descente vers le lac d’Enghien et nous voilà revenues dans la circulation.

Pendant quelques kilomètres nous suivons un groupe de nanas dont l’interprétation du GPS nous permet d’économiser nos neurones dans la gestion des croisements et des pistes cyclables. Quand nous les perdîmes de vue, nous sommes heureusement rejointes par une habitante des Lilas, familière des environs et qui nous aide à nous retrouver dans le trafic.  La route le long de Seine à Epinay facilite notre progression avant d’affronter les derniers kilomètres à travers Saint Ouen et les boulevards de Maréchaux.

Nous arrivons dans le hall de la Cité Fertile sous les acclamations chaleureuses de nos devancières déjà attablées. Un dernier tampon, et Claire est récompensée pour son premier BRM et sa patience par des lunettes de vélo réservée à la 100ème arrivée.

Il ne nous reste plus qu’à prendre le train dans le sens inverse pour rejoindre nos canapés.

Magali – envoyée spéciale TAT

Pour finir je tiens à remercier Elisabeth organisatrice de cette manifestation avec l’aide de l’Audax Club Parisien qui nous a permis de faire une très belle randonnée en Ile de France, nous a fait découvrir des routes nouvelles ou dans un angle que nous ne connaissions pas, apprécier le charme de la circulation parisienne au petit matin et en fin d’après midi, profiter de la très sympathique cité fertile. Nous n’oublierons pas son staff masculin en chemise hawaïenne qui nous ont offert sourires et compétences. Et comme dit l’autre, pour une fois que dans une manifestation cycliste, il y a plus de filles devant le comptoir que derrière, nous en avons profité.

La suite des entraînements TAT-78

Le dimanche matin 20 juin 2021 nous avons rendez-vous à 7 h 45 au club de CROISSY-SUR-SEINE (78290)

Nous sommes 17 inscrites, mais le tandem de Jean-François et Colette manque à l’appel suite à une chute quelques jours auparavant.

le local du CCC

A Croissy se sont retrouvés :

  • Les locales de l’étape avec le tandem de Dominique avec son pilote Patrick, Séverine et les organisateurs Christiane et Alain.
  • Arrivées à Vélo les voisines de Maisons-Laffitte : Anne, Sandrine , Josiane, Magali , Pascale et son mari Dominique.
  • les fidèles de Bois-d’Arcy : Nadine et son mari Franck (en voiture) et Isabelle et son mari (à vélo) : Bravo !
  • Enfin des plaines Versaillaises  la chanteuse des Yvelines Madly accompagnée en voiture par son fidèle serviteur Jean-Louis.

Nous sommes accueillis avec le café et les croissants et plein de bonjour des membres du club de Croissy au départ de leur randonnée dominicale.
Quelle gentille attention et quel accueil chaleureux ! Bravo !

Et ce n’était pas tout. Une autre surprise nous attendait, Alain et son pilote Laurent mettaient en place les caméras sur une moto pour nous filmer durant le parcours. Le matériel était des plus professionnels et digne des reporters du Tour de France.

Sandrine, Magali, Josyane, Nadine, Madly, Isabelle, Christiane, Séverine, Dominique, Anne

Après les présentations et la photo du groupe, nous partons à 8 h direction Saint-Germain-en-Laye où la côte du Pecq nous attend.

Emmenés par le Tandem, les filles roulent bon train !

Durant la montée, nous sommes encouragées par nos deux caméramans qui nous filment une à une. Comme d’habitude nous devons être attentives car sur la piste cyclable il y a beaucoup de débris de verres blancs répandus un peu partout.

Les automobilistes râlent quand les cyclos roulent sur la route, on voit bien que ce ne sont pas eux qui doivent réparer nos crevaisons  !

Nos guides nous épargnent les pavés de la place royale, petite descente jusqu’à l’entrée de la route pour accéder à la Forêt de Marly-Le Roi, via la fameuse côte de l’Etang-La-Ville classée en catégorie 4, qui s’étend sur près de 2 kms avec une pente moyenne de 4.8 % et un dénivelée positif de 163 m.

Le nom de L’Etang-la-Ville vient d’une grande pièce d’eau située autrefois au centre du village. Cet étang aurait été asséché au XVIIème siècle et remplacé par un pré, le « pré de l’Etang ». Du nom de « l’Etang », on passe à celui de « l’Etang sous Marly » puis de « L’Etang-la-Ville ».Les habitants sont les « stagnovillois »

 Après la montée, nous prenons la route plantée de la Forêt de Marly, c’est plat, frais et reposant.

Nous nous dirigeons maintenant vers Les Alluets-le-Roi.

Les Alluets encore un nom curieux qui mérite une explication. Le nom « Alluets » dérive du mot « alleux » (du latin allodia) qui désignait, en ancien français, des terres exclues du système féodal. … Pendant la Révolution française, le village fut rebaptisé Alluets-la-Montagne. Les gentilés sont les Allainvillois.

Aux Alluets, nous sommes attendues par les participantes qui ne souhaitaient pas faire l’aller retour à Croissy. Nous retrouvons :

  • De Maurepas : Chantal et  Isabelle
  • Du CT de Maule : Anne-Laure et le tandem de Anne-Marie et son pilote Alain .

Les 20 participantes sont maintenant toutes regroupées et avant de redémarrer, Madly suggère d’entonner le refrain de notre chanson TAT. Nous avons besoin d’une bonne répétition car nous avons un peu oublié les paroles. Quelques unes se lancent sur l’air de la chanson de Jo Dassin « A Paris en Vélo » :

  • A Toulouse à vélo
  • On y va c’est rigolo
  • A vélo dans Toulouse
  • On y va à quarante douze

Le résultat est largement perfectible. Il nous faudra réviser avant le départ !

Puis nous empruntons la longue côte de Jumeauville.

Il y a une légende qui laisse supposer qu’il y eut jadis deux châteaux, avec deux lieux de culte, ce qui serait à l’origine du nom Jumeauville. Entouré par les communes de Arnouville-lès-MantesHargeville et Saint-Martin-des-Champs, Jumeauville est situé à 9 km au sud-est de Mantes-la-Jolie la plus grande ville à proximité.

En haut de la côte nous nous arrêtons pour souffler un peu, nous regrouper, prendre la photo du groupe au complet et écouter les dernières informations de Chantal de retour de la reconnaissance sur le parcours. Elle nous fait part de ses tribulations pour vérifier que tous les hôteliers nous attendent bien, identifier les lieux de pique-nique et prévenir toutes les mairies où un arrêt est prévu. Une fois de plus, nous ne saurons assez la remercier de sa vigilance et de son opiniâtreté.


De gauche à droite : Anne-Laure, Sandrine, Chantal, Alain, Nadine, Dominique, Christiane, Marie, Anne, Isabelle, Madly, Josyane, Isabelle, Pascale, Patrick, Anne, Magali, Séverine

Nous continuons notre route. Un petit arrêt aux Vignettes en bas de Thoiry pour faire le plein d’eau et regrouper le peloton. Puis nous poursuivons dans la vallée de la Mauldre où se trouve le village de MONTAINVILLE, qui semble flotter sur une mer de blé ou de maïs.

C’est ici qu’André Raimbourg, plus connu sous le nom de BOURVIL (1917-1970) venait se reposer des trépidations parisiennes (il aimait le vélo, écoutez son sketch : oh ! mon vélo !). C’est ici qu’il est inhumé sous une dalle moderne très sobre. Son épouse Jeanne l’y a rejointe en 1985 : elle décéda d’un accident de voiture alors qu’elle se rendait de Paris à Montainville sur la tombe de son époux.

Comme convenu, les filles du CT de MAULE : Anne-Laure, Anne-Marie et son pilote Alain ainsi que Chantal de MAUREPAS nous quittent à THIVERVAL-GRIGON . Nous les remercions et leur souhaitons un bon retour à la maison.

Nous poursuivons notre route et une nouvelle côte CHAVENAY, puis encore une autre côte celle de VILLEPREUX, puis celle de RENNEMOULIN.

Enfin une bonne descente pour finir, celle de MARLY-LE-ROI et retour vers CROISSY.

Avec ces nombreux arrêts, nous avons perdu beaucoup de temps et les filles affamées sans doute, roulent de plus en plus vite, Madly ne peut pas les rattraper et celles-ci disparaissent de sa vue quand elle arrive au rond-point de la D307 et de la D161. Il n’y a plus personne, une grande hésitation s’empare d’elle pour savoir quelle route est la bonne, les deux panneaux indiquent NOISY-LE-ROI. Elle téléphone à Christiane qui d’un coup de pédale vient la rechercher, et la ramène dans le groupe qui attendait un peu plus loin.

De ce fait, nous avons encore  perdu du temps. Il est toujours préférable de ne pas se perdre de vue quand nous sommes en groupe, pour éviter un moment d’égarement. Si nous étions restées groupées nous aurions pu gagner de précieuses minutes.

Laurent, Nadine, Jean-Louis, Franck, Séverine, Christiane

Progressivement le peloton s’est amenuisé car certains ont besoin de rentrer un peu plus tôt (Isabelle à Bois D’Arcy, Anne, Sandrine, Pascale et Dominique à Maisons Laffitte). Nous nous retrouvons une petite dizaine au local de Croissy.

Le  pique-nique digne d’un festin de roi, préparé par nos hôtes Christiane et Alain nous attendait. Je les remercie vivement pour tout ce travail, leur serviabilité et leur gentillesse.

Je remercie également Nadine, Sandrine et Anne qui m’ont soutenue quand j’étais en difficultés et bien sûr Christiane et son époux Alain.

Le niveau du groupe est élevé, mais ne roule pas toujours de façon régulière. De temps en temps ça se tire la bourre, à d’autre ça papote, et finalement ça s’arrête. Parfois on a la sensation de perdre plus de temps que si l’on roulait régulièrement à une allure modérée.

 Ne perdons  pas de vue que le 4 septembre nous aurons des étapes de 130 kms par jour à faire sur 7 jours. Il faudra se méfier de ne pas trop s’enthousiasmer dans les plaines de Beauce pour ne pas cramer toute notre énergie au départ ! C’est 760 km en 7 jours ! Allons jusqu’au bout.

Chacun devra trouver un groupe à sa mesure. Madly lance un appel d’offre pour un groupe à 20 kms/ heure.

Madly (reporter à roulette)

Le 20 juin 2021

91 kilomètres, 800 mètres de dénivelé, durée de la sortie 5h30

Ci dessous paroles de l’hymne des TAT78 à brailler sur l’air de « A Paris à Vélo » chanté par Jo Dassin

  • Vers  Toulouse à vélo,
  • On y va c’est rigolo
  • A vélo vers Toulouse,
  • On y va à quarante douze   
    • Au velodrome on prend le pas
    • A Orléans on est au pas
    • Un arrêt à Chemillé
    • Et on repart vite vers  Poitiers
  • (refrain)
    • Sans arrêt nous pédalons
    • Pour un  tour à Nontron
    • Un détour à Moissac
    • C’est carrément aphrodisiaque
  • A Toulouse à vélo
  • On visite c’est rigolo
  • A vélo dans Toulouse
  • On a  mis nos plus belles blouses

La préparation pour Toulouse continue

Je me prépare, elles se préparent, nous nous préparons. Mais pourquoi se préparent-elles ? Mais pour la convergence « Toutes à Toulouse » (en abrégé TAT).

Pour la cinquantaine de participantes des Yvelines ce sera début septembre 760 kilomètres de routes avec des montées et des descentes, avec du vent de face, de profil ou de dos, parfois du soleil et malheureusement de la pluie, des températures plus ou moins clémentes. Bref, le relief et la météo nous apporterons leur lot d’imprévus, de galères ou de plaisirs alors nous nous préparons à tout, même à l’improbable.

A Maisons-Laffitte, nous avons proposé aux participantes du nord des Yvelines de partager le 6 juin une première randonnée sur le tracé de ce qui aurait dû être la manifestation « Tous en Selle » et que la pandémie a bloquée.

Des « TAT » des clubs voisins de Conflans, Croissy et Marly le roi rejoignent celles de Maisons Laffitte pour un périple de 110 kilomètres à travers les Yvelines et quelques modestes 961 mètres de dénivelé.

Laurence nous annonce tout de suite qu’elle ne pourra pas faire toute la randonnée suite à une grosse chute de vélo. Au vu de son maquillage violacé et de son œil gonflé, il est déjà merveilleux qu’elle ait pu venir nous faire un petit coucou.

Nous convenons qu’à Crêpières elle prendra le chemin du retour vers Marly en compagnie du tandem de Daniel et Marie Claude.

La météo est annoncée belle et stable pour la journée. Quand nous partons, il est déjà 9h du matin, la traversée de Poissy avec son incessant trafic automobile et la montée vers le plateau des Alluets rendent les premiers kilométres du parcours un peu pénible.

C’est seulement sur la route royale, après la côte des Grès que la circulation s’apaise.  Nous pouvons enfin apprécier la journée avec une belle descente en forêt vers la Maladrerie.

coquelicots

A Crespiéres, nous décidons de scinder le peloton pour former deux groupes plus faciles à doubler pour les voitures et plus homogènes en niveau.

Le parcours maintenant alterne traversées de villages, de bois et de champs de Colza, d’étendues de blé ou d’avoine, plus ou moins colorés par des coquelicots. Le relief ondule mais sans excès. Les routes sont étroites et quasiment dépourvues de circulation. Une petite déception au cimetière d’Andelu actuellement en travaux, où le robinet n’a pas voulu nous fournir l’eau que nous souhaitions.

Eglise de Maule

A Maule nous traversons le village pour quelques emplettes dans le centre-ville récemment rénové. Il est midi, et la halte « boulangerie-charcuterie » est un peu longue compte tenu de l’affluence.

Qu’importe, dument ravitaillés, nous rejoignons notre lieu de pique-nique sur le terrain de pétanque à la frontière entre la commune de Maule et celle de Mareil sur Mauldre. Il nous faut prendre des forces, parce qu’après il faudra monter sur Beule via Gazeran. Chacun s’installe, à l’ombre ou au soleil, et profite de son casse -croute.

Il est 13 h quand nous repartons tous ensemble pour notre escalade digestive. Magali un peu étourdie comme à son habitude ne voit pas qu’il y a un feu rouge au croisement de la D191 et traverse allègrement en voyant que la route est libre. Elle s’étonne que le reste du peloton ne la suive pas.  Et le reste du peloton se demande quelle mouche l’a piquée. Quelques mètres de départementale et nous attaquons l’ascension. Elle commence en douceur, mais après 200 mètres nous arrivons au premier tronçon de vrai montée; il sera suivi de deux autres rampes du même acabit  (7 à 9% et peut être même 10%). C’est un moment un peu coriace à passer, mais tout le monde en vient à bout.

Ensuite la route est tranquille jusqu’à Triel. Nous enchaînons avec plaisir les belles descentes vers la Seine à peine ralentis par un solide vent de face. Arrivées dans la vallée, Pascale et Marie choisissent de ne pas monter vers l’Hautil, Dominique par solidarité conjugale les accompagnent. Le reste du peloton (Anne, Claire, Eliane, Magali, Marie-Claude, Yves et Jean-François) se motivent et grimpent sans coup férir (ou presque) ce dernier obstacle. Ensuite c’est juste de la descente, et du plat dans la vallée de la Seine.

Marie Claude nous garantit que la batterie de son vélo lui permet de faire 130 kilomètres et qu’elle rejoindra Croissy sans encombre.

Sur la route du SIAAP presque dépourvue de circulation ce dimanche après-midi nous nous entraînons à rouler avec passage de relais pour contrer le vent qui souffle toujours à cet endroit. A l’entrée du parc de Maisons Laffitte les enchaînements deviennent de plus en plus fluides.

Encore une belle journée de vélo, pour apprendre à mieux nous connaître et à nous faire confiance. Avec de la bonne volonté et de la solidarité nous somme certain(e)s de tou(te)s franchir les plaines de la Beauce et les vallons du Limousin.

le parcours TES (110 kms- 941 D+)

Ateliers mécanique – une bonne ambiance

Il Faut que ça roule

Pour beaucoup de cyclistes, un vélo ça roule, on le range au garage ou dans la cave, on le sort pour les courses ou une balade, on enfourche, et c’est parti pour les petits trajets du quotidien ou des randonnées plus ou moins longues et plus ou moins rapides..

L’intendance suivra.

On délègue l’entretien et le dépannage à nos partenaires (souvent masculins) ou moyennant finance à un (ou une) vélociste dument qualifié(e).

Sur la route, en cas de crevaison il y a presque toujours un copain serviable qui répare rapidement les dommages causés par un silex pernicieux. Si la chaîne saute, un petit arrêt, un peu de réflexion suffisent à identifier de quel côté tirer pour réussir à la débloquer.

sur une machine en bon état

Les deux ateliers mécanique organisés par l’USML cyclotourisme avaient pour but d’aider les futures participantes à la Convergence « Toutes à Toulouse» à combler leurs lacunes pour l’entretien au quotidien de leur vélo, identifier l’outillage nécessaire, et apprendre à réparer une crevaison.

Le désintérêt mécanique n’est pas spécifiquement féminin, et bien sûr les adhérents du club étaient bienvenus. Pour optimiser les agendas, nous avons invité quelques membres de l’association Maisons-Laffitte Développement Durable (MLDD) intéressés par le sujet.

Un peu d’organisation

Grace à la mobilisation de 5 adhérents du club pour animer deux séances de formation nous avons appris à mieux connaître notre monture favorite et ses besoins en terme d’entretien.

Sur le stade il a été installé un petite classe à l’ombre des arbres le 29 mai, et à l’abri du barnum le 15 mai avec  quelques chaises extraites du local, un pied d’atelier pour supporter le vélo servant aux démonstrations, une pompe, et quelques bouteilles d’eau.

Les animateurs sont venus avec leurs outils, des morceaux de chaînes usagées pour s’entrainer à l’usage du dérive chaîne, des supports de vélo pour faciliter les travaux, et leur savoir-faire.

et de la pratique

Les deux ateliers se sont déroulés peu ou prou de la même manière, une conférence interactive de 45 minutes par Max pour mieux connaître l’anatomie de son vélo, identifier les principaux points à vérifier et à entretenir, l’outillage nécessaire pour pratiquer les opérations d’entretien du quotidien, suivi d’un atelier pratique d’environ une heure centré sur les préoccupations de chacun.

Les stagiaires ont pu ainsi apprendre à démonter et remonter une roue en particulier celle de l’arrière, démonter un pneu, remplacer une chambre à air, remonter le pneu une fois la crevaison réparée, réparer une chaîne cassée grâce à un dérive chaîne.

Pendant une bonne heure chacun a pu poser ses questions et s’entrainer sur le thème de son choix.

 Que ce soit dans l’une ou l’autre séance, ils ont été impressionnés par l’implication et le savoir-faire des animateurs, mais aussi leur humour et leur gentillesse qui font que les incompétences des uns ou des autres ne sont jamais ni jugées ni moquées.

et des remerciements

Je remercie les participants qui m’ont envoyé leurs commentaires et leurs avis élogieux que j’ai transmis à nos formateurs amateurs et bénévoles.

Vos quelques lignes m’ont encouragée pour l’écriture de cet article même si je sais que ça ne remplace pas le plaisir de l’interactivité et du dialogue que nous avons eu lors de nos deux séances. 

Les TAT-78 dans la vallée de Chevreuse

Le mois de mai 2021 a été dur aux cyclistes, vent, pluie, puis vent et encore pluie avec quelques rares rayons de soleil entre deux nuages. Alors aller à Saint Rémy les Chevreuse pour une randonnée à vélo de 91 kilométres, c’est un pari hasardeux.

Malgré des prédictions météorologiques toujours incertaines, les inscrites sur le Doodle TAT sont toutes présentes au lieu de rendez vous.

Nos hôtesses sont là : Lalao, Francoise et Françoise qui nous ont concocté un joli parcours de 91 kms et 890 D+ vers le sud de l’Essonne (openrunner numéro 13043901).

Les invités : Magali et Sandrine de Maisons Laffitte, Claudine et son garde du corps Didier, Madly de Versailles, Chantal notre super organisatrice TAT, Christiane de Croissy venu héroïquement en vélo depuis Nanterre (30kms de route pour venir et la même chose pour rentrer).

de gauche à droite : Madly, Magali, Sandrine, Lalao, Chantal, Christiane, Françoise, Claudine, Françoise – Photo Didier

Le top départ est donné par Chantal, Françoise prend la tête du groupe et Didier occupe le poste de serre-file.  Il est 8 h 50 quand nous passons devant la mairie de St Rémy. Nous roulons bon train entre 25 et 30 kms / heure grâce à un vent favorable.

Claudine gentiment encourage Madly, car d’ordinaire, cette dernière roule moins vite. Tout le monde s’attend, c’est très sympa de rouler ainsi.

Pendant la première partie du parcours, nous sommes encore en ville, les stops et les feux rouges contraignent à de nombreux arrêts qui permettent de regrouper notre modeste peloton. Et Chantal ne plaisante pas avec la sécurité : on s’arrête sur un bas coté et si possible sur un bateau ou une place de parking (et pas en tas au milieu de la route), on respecte les stops, les feux oranges et les priorités pour éviter d’égarer une partie du peloton, on roule sur une file quand il y a de la circulation…

9 h 15  nous sommes déjà à Gometz-La-Ville, commune située à 26 km au  sud-ouest de Paris. C’ est un pays de grande culture qui s’étend essentiellement sur un plateau légèrement ondulé, bordé, au nord, par la vallée de l’Yvette. L’altitude varie de 156 à 176 m mais une brusque plongée atteint la cote 92 au bas de la côte de la Gruerie. Et hop une côte de faite !

 Se succèdent les villages de la Brosse, Janvry, Bris-Sous-Forges, Vaugrineuse, Courson, Monteloup (donc avec un nom pareil ça monte évidemment), la Soulodière, Arpenty, Breuillet Village, Souzy-la-Briche (villégiature de François Mitterand et de sa maîtresse Anne Pingeot), puis la côte de plus de 2 kms de Brières- les-Scellés  deux mares (ça ne rigole pas ! 7  à 8 % sur plus de 2 kms) dont les habitants sont les Briolins et les Briolines.

Françoise, Christiane, Chantal, Madly, Sandrine, Magali, Lalao, Françoise, Claudine

Pour le brio, c’est les TAT les plus brillantes, car nous montons toutes les côtes avec brio et avec le (presque) sourire !

A la pancarte indiquant l’entrée du village de BEAUVAIS, nous nous sommes interrogés sur le sens de notre parcours, nous partons plein sud, et nous voilà dans l’Oise !

Fausse alerte, nous sommes bien toujours dans l’Essonne, voici qu’arrive Les Loges (Maissans la fête), le Val Saint-Germain qui comme tout val qui se respecte a une côte, au km 66 la Butte de Tous Vents, mais nous l’avons dans le dos, heureusement !

Puis la côte d’ANGERVILLIERS. Celle-ci je vous la recommande pour son pourcentage entre 6 et 9 % selon les endroits et sur une longueur de 3 kms ! Un plaisir jamais démenti pendant toute l’ascension.

Alain, l’époux de Christiane nous rejoint, il a fait la reconnaissance du parcours à l’envers et peut donc nous avertir sur les difficultés à venir.

Et comme on aime ça on continue par BONNELLES, puis CHOISEL, mais cette fois nous descendons, ça fait du bien !!. 

Nous arrivons à Chevreuse par les coteaux ce qui nous donne une belle vue sur le château qui domine la vallée.

Un rapide arrêt à Boulangerie et nous voilà de retour au local du club de Chevreuse à Saint-Rémy.

A l’arrivée nous enregistrons une randonnée de 5h30, un temps de route 4 heures 30 (nous avons fait plusieurs pauses), 91,5 kms, 19.5 de moyenne et 980 m de dénivelé positif.

Toutes les filles sont ravies. Le parcours est très varié (petites routes, champs, fleurs, belles églises, châteaux, montées et descentes). Un changement apprécié par les filles du nord du département qui fréquentent surtout le Vexin.

Madly est très satisfaite, car même en étant la lanterne rouge sur bien des portions du parcours, elle a été bien soutenue par ses coéquipières et plus particuliérement par le coéquipier Didier qui l’a encouragée tout du long, et lui a coupée le vent quand il était défavorable.

Tout s’est bien passé, pas de crevaison, pas de pluie et nous n’en voudrons pas au vent et aux nuages de nous avoir accompagnés.

Après le rangement des vélos dans nos voitures  (un grand merci à Didier et Françoise pour avoir aidé Madly à installer son vélo sur le toit de sa voiture),

Pique nique sur le pouce arrosé d’un bon café offert par nos hotesses avant de rejoindre nos pénates plus au nord.

Alain, Françoise, Chantal, Claudine, Magali, Didier, Sandrine, françoise, Lalao, Christiane

Tous le monde est bien rentré que ça soit à vélo ou en voiture.

Madly, son vélo sur le toit, a roulé doucement et tout s’est bien passé.

A la prochaine le 6 juin Versailles ou à Maisons Laffitte, ce sera encore des occasions de découvrir ou retrouver nos futures compagnes de randonnées vers Toulouse et de roder notre « rouler ensemble ».

Madly (et un peu Magali)

TAT : Toutes à Toulouse (nom de la convergence des cyclistes féminines vers Toulouse en septembre 2021)

TAT sur l’anneau de Longchamp : merci à la FFC

Elles ont l’habitude de se retrouver dans les rallyes, mais cette fois elles ont profité de l’opportunité qu’offrait  la FFC aux femmes pour aller s’essayer sur le légendaire anneau de Longchamp.
C’était samedi 19 septembre, un an avant la convergence « Toutes à Toulouse » 2021 ; quelle belle préparation.

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Les femmes sont à l’honneur ce samedi 19 septembre sur l’anneau cyclable de Longchamp. 3 créneaux horaires sont proposés par la FFC pour faire découvrir aux femmes le plaisir de tourner en peloton sur une boucle d’un peu moins de 4km.
Toujours partantes les TATs, surtout quand elles n’ont pas pu rouler ensemble depuis si longtemps.
Claudie de Plaisir et Cathy de Rambouillet s’élancent les premières sur le créneau de 15h. Les filles de Maisons Laffitte (Claire, Sandrine et Anne) retrouvent Christiane, Séverine de Croissy, et Céline de Bailly pour le créneau de 16h. Elles croisent les 2 premières qui reviennent tout sourire de leur séance. Claudie a profité de la présence d’Alain, mari de Christiane, pour un réglage de cassette. Nous aurons vraiment besoin de l’aide masculine pour la logistique et la mécanique sur le TAT.
Quelques minutes suffisent à Alain pour prendre le groupe en photo avant la session de 16h. Le tirage au sort est favorable à Céline : la chanceuse gagne le droit de rouler sur les Champs-Elysées le lendemain, avant l’arrivée des coureurs du Tour de France.
Chacune choisit son groupe suivant son niveau, confirmé, moyen ou débutant, et revêt le maillot « 100% féminine » qu’elle gardera en souvenir. Chaque groupe est composé d’une bonne dizaine de cyclistes, encadrées par deux jeunes ambassadrices FFC. Chez les confirmées du créneau de 16h, le premier tour se fait à allure tranquille. Puis quelques hommes, qui se sont immiscés dans le groupe, font éclater le peloton. Christiane, de sa poigne de fer, les remet en place. Le peloton se reforme et termine à une allure que toutes peuvent suivre.
Une fois la séance terminée, certaines regrettent de ne pas avoir fait d’exercices de relais. On n’est jamais mieux servi que par soi même : un peloton composé uniquement des TATs repart pour un exercice d’entraînement de relais courts sur 2 tours. C’est déjà presque au point pour Toulouse 2021!

reportage de Anne Wiechers

Qu’est ce que l’anneau de Lonchamps ?

Piste réservée aux cyclistes autour de l’hippodrome de Longchamp, entre le Bois de Boulogne et la Seine, l’anneau de Longchamp est l’endroit idéal pour les Parisiens et Altoséquanais (des Hauts de Seine) qui souhaitent faire quelques tours de roues.

Mais au-delà d’un simple lieu d’entraînement, « Longchamp », « LonLon » ou « L’anneau », comme le nomment certains, est aussi une institution du cyclisme du sud-ouest francilien. Il n’y a qu’à aller y faire un tour un samedi ou un dimanche pour s’en rendre compte.

Oui ! Parce que Longchamp les samedis et dimanches matin, c’est tout un rituel, presque une pièce de théâtre, avec sur l’affiche :

  • Le groupe qui roule fort : le Canyon blanc, le Kuota noir, le Look rouge, le Mathot Rose…toujours les mêmes à vous mettre à l’agonie dans le faux plat.
  • Les groupes qui roulent au train : maillot bleu et jaune, bleu et blanc, orange… A croire qu’ils sont là pour une balade de santé et pour papoter entres copains.
  • Le club du 3èmeâge : en général sur un vieux cadre acier ou une randonneuse et roulant tout seul dans le vent avec le nez qui coule. Respect de continuer à tourner ici malgré les années.
  • Les touristes : en général, le n° de dossard du triathlon de Paris est resté accroché au vélo. Selle trop basse, zigzaguant sur le circuit, il vaut mieux s’en méfier et prendre large lorsqu’on les double.
  • Les pignons fixes : décidément, mêmes les hipsters viennent à Longchamp. Sans frein, sans casque, avec la moustache et la chemise à carreaux, j’oserais pas !
  • Les retraités de Longchamp : debout à côté de la fontaine, ils passent leur matinée à regarder les autres tourner, commentent et divulguent leurs conseils.

Source : Le triple effort