Paris – La mer le 25 et 26 juin 2022

Organisé par le Cyclo-Club du Vexin du Val d’Oise (95) c’est une belle randonnée proposée en trois versions : le PLM Light départ de Gisors 250 km, le PLM Classic départ de Saint-Ouen l’Aumône 330 km  et le PLM Maxi départ de Saint-Ouen l’Aumône 400 km.

Avec Claire nous avons choisi le Classic et de prendre la voiture pour rejoindre le départ à Saint Ouen l’Aumône.  Jocelyn plus courageux et plus rapide prend le Maxi et démarre de Maisons Laffitte.

Au départ il fait beau, nos bagages sont embarqués dans la camionnette d’accompagnement et nous voilà partis à 7 heure du matin pour une journée de 160 kilomètres de randonnée.

Une matinée à papoter avec des compagnes de route, en parcourant les belles routes du Vexin et en montant de belles côtes parfois à 10-11%. A mi parcours, nous arrivons pour le deuxième ravitaillement à la ferme de Rome où nous pouvons boire un verre de jus de pomme (ou de cidre), manger une crêpe, nous assoir sur une chaise et profiter du soleil.

Ensuite la météo se couvre et un léger crachin nous accompagne jusqu’à notre arrivée à Forges les eaux. Nous déjeunons dans la grande salle du restaurant du Sofotel à coté de la gare et repartons sans mettre nos sur-chaussures persuadées que les averses resteront modérées et éparses.

Quand nous constatons que finalement la pluie mouille sérieusement, nos chaussures sont déjà trempées et il n’est plus temps d’y remédier. Il ne nous reste plus qu’à mouliner aussi vite que possible pour rallier l’arrivée à Criel sur Mer.

Après avoir rangé les vélos, nettoyé les cyclistes et mis à sécher nos chaussures nous pouvons profiter du château de Chantereine et de l’hospitalité du club organisateur : apéritif, repas collectif et une petite promenade à pieds pour profiter de la mer et des falaises.

Le lendemain matin petit déjeuner à 7h avec toute la troupe, et départ à 8h pour revenir à Saint Ouen l’Aumône. Il fait beau mais le vent souffle dans le mauvais sens.

Le parcours alterne plateau ventilé, ascension que mon Garmin contre toute évidence indique toujours à 4% en moyenne, et quelques belles descentes pour s’amuser.

Le parcours du retour traverse le pays de Bray, ses prés, ses vaches, ses rivières, et ses villages avec leur jolies maisons à colombages. A Gerberoy, le village est toujours aussi perché mais les roses et les maisons médiévales méritent l’effort.

En arrivant dans les Yvelines nous retrouvons nos villages familiers : Grisy les Platres, Livilliers, Ennery…

Et voilà l’arrivée ! Nous remercions les organisateurs pour leur gentillesse, la beauté de leur parcours, la qualité de l’organisation et nous leur espérons une prochaine édition 2024 avec plus de participants.

Magali

A ne pas rater : l’expérience de rouler sur un vélodrome au moins une fois de sa vie !

Première chose à ne pas rater : l’encadrement du Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines est tout simplement top. Les instructeurs sont des futurs et ex-champions de l’équipe de France ! C’est comme si on avait un baptême de foot de Kylian Mbappé ou Wendy Renard!

Aussi, on va rouler sur le même parquet que les championnes et les champions de l’équipe de France ! C’est une des plus belles pistes au monde, le décor pour des Championnats du Monde (2015 et 2022) et cette piste accueillera les JO 2024 ! C’est comme effectuer un entraînement de foot sur le terrain du Stade de France! Nous allons rouler sur les traces de Marie-Divine Kouamé, Filippo Ganna, Lotte Kopecky, Elia Viviani, Mathilde Gros, Benjamin Thomas, Elisa Balsamo,…

Bien entendu, on ne roule pas du tout aux vitesses des pros, ni en mode compétition avec sa nervosité et son risque d’accrochage. Pour le baptême, on est zen, il y a des règles strictes de sécurité, par exemple uniquement dépasser une personne plus lente par la droite, donc par le haut. Aussi, toujours regarder droit devant ! Uniquement quand on veut changer de trace (rouler plus haut ou plus bas), on fera d’abord un petit contrôle gauche/droite avec la tête pour vérifier « qui est derrière moi, et où ? ». Les instructeurs expliquent bien les règles et les surveillent une fois tout le monde sur piste.

Le baptême débute par une prise en main des vélos de piste Look à pédales automatiques, avec pignon fixe et sans freins (pas de switchers, d’où l’importance de la prise en bas du guidon). Pas besoin de freins parce que pas de feux rouges, pas de voitures, pas de chats… Pour ralentir, on ralentit graduellement le nombre de tours de pédales, mais on peut aussi aller un peu plus haut sur la piste (naturellement la gravité te ralentira ). Les freins seraient tout simplement dangereux sur une piste !

Pignon fixe…, pas si compliqué, toujours pédaler et pédaler… De plus, c’est un très grand braquet, mais une fois en marche et à 25km/h ou plus, on apprécie ce grand braquet !

Petit conseil pour se préparer : avant le baptême, par exemple une ou deux semaines avant la date, aller sur la station d’épuration et rouler exactement comme sur la piste : mettre (et garder !) un grand braquet, les mains en bas (pas sur les switchers, pas au-dessus), ne pas freiner, pédaler sans cesse comme si tu avais un pignon fixe, regarder loin devant soi, et rouler à une bonne vitesse au moins 25km/h (et idéalement un peu plus). Quelques kilomètres suffisent pour apprendre la sensation que tu auras sur la piste. Je l’ai fait deux fois dans la semaine avant le baptême et le jour du baptême, cette manière de rouler m’était déjà « normale ».

La session commence tout doucement : apprendre à prendre avec la main gauche « la balustrade intérieure » pour démarrer et ensuite pour s’arrêter. Quelques tours sur la zone « grise », la zone plate entre la balustrade et la zone « bleue » (mieux connue sous le nom « Côte d’Azur »)

On reste quelques minutes à tourner sur la zone grise pour effectuer quelques départs et arrêts. Vous allez voir : pas du tout difficile finalement ! L’instructeur roule devant, pour bien choisir la trajectoire et la vitesse. Il faut juste faire attention de suivre la personne devant toi, ni trop loin, ni trop proche.

Une fois tout ça maîtrisé, on va rouler un peu plus vite, environ 25 km/h et on monte sur la Côte d’Azur. Moment magique, la pente commence légèrement, même si on est toujours « tout en bas » de la piste. On commence à sentir la sensation de vitesse et de rouler sur une des meilleures pistes au monde !! Pas de vent, pas de pluie, pas de gel, et surtout le son magique de mouvements de vélos sur le parquet en pin de Sibérie !

Après quelques tours en file indienne, on va finalement entrer sur la vraie piste de 250 mètres de longueur et 8 mètres de large, c’est-à-dire rouler juste au-dessus de la Côte d’Azur et dépasser la ligne noire basse, la démarcation de la piste. Ici, on est bien entré sur la vraie piste et on y reste en file indienne pendant quelques tours. Ensuite, on va aller un peu plus haut et graduellement monter. Mais pas d’inquiétude, les instructeurs nous font monter sur la partie ligne droite où l’inclinaison est beaucoup moins prononcée que dans les virages, pour ensuite revenir plus bas avant le virage.

Si ça vous suffit, pas de problème, vous restez plutôt en bas pour le reste de la session. Il n’y a pas d’obligation pour aller plus haut.

Mais pour les personnes qui ont « compris » comment rouler sur une piste, alors là, expérience inoubliable ! La fin de la session est « en liberté », mais en respectant les règles. Pas de compétition et rester zen, ne pas oublier que ça reste ta première heure sur une piste.

Une chose à noter : il fait chaud dans le vélodrome, et pour un baptême, on va rouler une bonne demi-heure à 25km/h (ou plus). Le point ultra-important : bien s’hydrater la dernière heure avant le baptême !! Il n’y a pas de bidon sur le vélo… On peut s’arrêter pour aller boire et prendre une pause, mais c’est dommage de perdre du temps avec de multiples allers-retours vers la zone intérieure (c’est-à-dire l’endroit central où on laisse son sac, ses boissons, …).

Une fois la session terminée, photo ! Et pas bête de s’hydrater rapidement et de prendre quelques protéines pour récupération. Et ensuite, on a mérité un bon repas !

Allez, en piste !

Dimitri

BRM 600 Loudéac

Quand j’ai proposé à Nick de fêter notre anniversaire de mariage d’une façon originale cette année, il n’a pas dit non. Pourtant l’idée de parcourir 600 kms d’une traite à vélo avec sa femme n’est pas ce qu’il aurait préféré faire pour commémorer l’événement.

Ce Brevet est proposé dans le cadre de la semaine fédérale. Il est composé de deux boucles de 300 km formant un 8 avec  passage à Loudéac au centre. Pour être homologués, nous devons finir en moins de 40h.

Nous aurions bien logé avec nos ami(e)s de l’USML et de Toutes à Toulouse qui sont là aussi mais ils se trouvent à 30km du départ. Mieux vaut ne pas rallonger le parcours. Nous installons notre van au camping du Km0, on ne peut pas faire plus près, mais ce n’est pas au calme du tout.

Départ à 5h du matin vendredi. Nous sommes un peu plus de 70 personnes, tous équipés de lumières et bandes réfléchissantes obligatoires. Le peloton s’élance groupé dans la nuit. L’allure est  assez rapide, mais personne ne relaie. Nous devons nous arrêter à certains points de passage obligatoires pour faire tamponner notre carte de route. La première boulangerie qui nous accueille est à peine ouverte et la pauvre boulangère un peu débordée. Nick et moi décidons un peu plus loin de quitter le groupe. Nous faisons connaissance avec un autre cycliste esseulé qui se trouve être notre voisin de camping.

Nous passons à 30kms avant la fin de la première boucle dans le village des amis USML/TAT. A notre grande surprise ils nous attendaient tous sur le bord de la route pour nous encourager. Cela nous donne un vrai coup de boost pour finir la première partie.

Nous arrivons au camping vers 19h30 et nous couchons vers 21h.

Au milieu de la nuit, Nick m’annonce son intention d’abandonner si son mal de genou qui a débuté en fin de première boucle est encore présent pour redémarrer.

Nous repartons finalement en compagnie de notre voisin de camping à 2h du matin le samedi. Nick roule au pas de peur de réveiller sa douleur. Il fait nuit noire et la température est de 3.7 degrés, bien inférieur à ce qui était annoncé

 Notre voisin nous lâche, et nous sommes de plus en plus congelés, pas équipés pour ce froid. Lorsque le jour se lève, Nick accélère et c’est à mon tour d’avoir un coup de mou. Mon système digestif fait la grève. J’ai du mal  à m’alimenter et la fatigue me rattrape.

Nous arrivons près de la mer et longeons la côte de granit rose : Paimpol, st Quai Portrieux, Binic, Saint Brieuc. C’est très joli mais ce n’est pas plat du tout et le vent est fort et de face.

Pour les 70 derniers kilomètres nous changeons de direction et reprenons enfin de la vitesse. Arrivés en fin de journée samedi en un peu plus de 38 heures, mission accomplie.

rédigé par Anne

7 et 8 mai – sur la route de Dieppe

Nos petits bagages chargés la veille dans la voiture de Joëlle, nous voilà à 7h20 le matin du 7 mai sur le parking de la piscine de Maisons Laffitte pour une randonnée en direction de Dieppe.

Max a exploité ses connaissances des routes de l’Ile de France et de la Normandie pour nous construire un beau parcours bucolique avec quelques bosses dedans. A l’aller, 180 kilomètres, 1200 m de D+ sur le papier ça n’a pas l’air méchant, tous les participants sont confiants dans leurs jambes et leurs poumons.

Pierre nous accompagne avec son vélo électrique jusqu’à Gisors. Une équipe plus rapide avec Anne, Nick et Jocelyn le mari de Claire part du Mesnil une heure plus tard.

Comme toujours, le problème des « bosses » c’est qu’elles sont rarement bien réparties. Les 1200 mètres de dénivelés se concentrent sur 100 kilomètres.

Pendant 30 kilomètres c’est quasiment plat, puis ça ondule avec parfois de belles côtes jusqu’au 130ème kilomètres, où nous amorçons une lente descente vers la mer sur la voie verte.

Arrivée à Gisors : nous nous arrêtons dans un café où Pierre nous offre à boire (de la menthe à l’eau, du café ou du thé) avant de nous quitter. Anne et son escorte ne tardent pas à nous rejoindre. Un peu déçu de nous retrouver si tôt. Effectivement nous allons maintenant rouler ensemble et c’est donc le rythme du plus lent qui s’impose (enfin de la plus lente).

En début d’après-midi, nous déjeunons à Saint Germer de Fly en face d’une magnifique abbaye gothique. Le soleil est là, il fait beau et pas encore trop chaud. Les sandwichs de la boulangerie locale sont bons.

A Neufchâtel en Bray, les travaux autour de la gare interrompent le tracé jusque-là sans faille de Max. nous tournicotons un peu avant de retrouver notre route en passant par le tunnel piéton. 

La fin de l’étape est facile, un léger plat descendant avec un peu de vent de face comme toujours à l’arrivée sur Dieppe, une halte bienvenue le long de la voie verte où nous dégustâmes des crêpes épaisses (mais pas trop) et sucrées (mais juste ce qu’il faut).

Et nous voilà à l’hôtel de la plage prêts à profiter d’une bonne douche, un bon restaurant de fruits de mer et une bonne nuit.

Le lendemain matin, c’est le test de l’escalier. La question est : a-t-on les jambes assez souples après une grande étape de vélo pour descendre avec grâce les marches jusqu’à la salle de petit déjeuner? Tous les participants sont reçus 5/5 à l’examen.

Copieux petit déjeuner à l’hôtel pour un départ à 8h. Pour commencer il faut monter la falaise à Arques la Bataille pour rejoindre le plateau du Pays de Caux. De temps en temps la route descend dans les vallées. Le souci c’est qu’il faut ensuite remonter sur l’autre rive.

Lyons la Forêt charmante bourgade aux limites du Vexin Normand est ainsi bien défendue par une cote à 13-15% qui nous a fait bien mal aux jambes (mais qui a tracé ce parcours ?).

Lyons est classé « plus beau village de France » grâce à ses belles maisons à colombages et ses nombreux monuments inscrits au monuments historiques. En fait, nous nous préoccupons peu de visiter mais surtout de trouver une boulangerie où trouver de quoi nous sustenter et nous asseoir. Après un déjeuner un peu fouillis et la réparation d’une crevaison inattendue nous repartons.

Anne et son escorte (Nick, Jocelyn et Florence) partent devant. Le reste de la troupe s’achemine doucement vers Maisons Laffitte. Il fait toujours très beau, mais les ennuis mécaniques se succèdent : les pédaliers de Serge et Max font chacun leur tour des bruits inquiétants qui font craindre la casse. A cela s’ajoute l’arrivée de la soif. Mais aucun café n’est ouvert, les fontaines du cimetière ne fonctionne pas. Finalement nous échouons dans un kebab aux Mureaux où nous avons pu enfin nous désaltérer.

L’arrivée sur Maisons Laffitte prend des allures de « retraite de Russie (ou d’Ukraine) » où la fatigue des uns, les fesses douloureuses des autres, le souci pour le vélo de certains deviennent plus importants que le plaisir de rouler. Heureusement Claire et Sylvain nous communiquent encore un peu de leur confiance et de leur sérénité.

Serge s’arrête chez lui attiré par la proximité de sa douche. Magali fait un petit crochet pour retrouver Jean-Marie parti rejoindre comme prévu initialement le parking de la piscine. Il s’est tranquillement mis en nous attendant à l’ombre des porte-vélos pour reposer ses fesses douloureuses.

Finalement à 19 heures nous nous retrouvons tous devant la voiture de Joëlle pour récupérer nos petites affaires. Anne et Florence arrivent fraîches comme des roses. Les autres nous sommes un peu moins pimpants.

L’unanimité se fait pour remercier Max de ce beau parcours et Joëlle pour le transport des bagages. Car au final, nous partageons tous le souvenir d’un beau week-end de vélo au soleil.

rédigé par Magali –

20 mai – Blois, le BRM 400 d’Anne

Nous revoilà à Blois, mon amie Florence et moi. Inscrites un peu au hasard sur le 300 km de Blois le mois dernier, nous avions lié connaissance avec tout un groupe de locaux habitués du Paris Brest Paris. Très impressionnées par leur peloton bien soudé, nous avons gardé contact pour bénéficier de leurs conseils.

C’est notre première fois sur une si longue distance. Nous découvrons dès le briefing que la coutume est de faire les 400 km d’une traite sans dormir. Ce serait donc une mauvaise idée d’avoir réservé quelques heures de sommeil dans un hôtel au kilomètre 230? En tous cas, nous sommes les seules à l’avoir fait. D’après mon expérience sur les 24h du Mans à roller, j’avais besoin pour finir d’au moins 2 ou 3h de sommeil d’affilée. Comme nous avons 27h pour finir cette fois-ci, j’ai décidé de réserver le Lucullus à Montmorillon, hôtel où nous nous étions déjà arrêtées entre filles sur la route de Toulouse.

Il est 10h du matin, le soleil brille  lorsque notre groupe de 14 cyclistes s’élance. Michel notre ami de l’organisation nous escorte sur une bonne 50aine de kilomètres. Cela nous permet de profiter du paysage, de glaner quelques informations touristiques et aussi de sauvegarder les batteries de nos GPS. Lorsqu’il nous quitte, les groupes de roulage se forment. Florence et moi restons un peu vers l’arrière en compagnie de deux cyclistes, amis de Michel, et deux autres que nous ne connaissons pas mais qui choisissent notre allure. Une bonne allure déjà puisque nous arriverons à l’hôtel de Montmorillon avec 27 km/h de moyenne. Entre temps, notre petit groupe se sera un peu désintégré. La chaleur étouffante de l’après-midi au-delà des 30° fait des victimes. Nous avons perdu les 2 cyclistes que nous ne connaissions pas, et attendu nos 2 amis de Blois jusqu’à notre hôtel : l’un d’eux était comme on dit dans le jargon « bien grillé ». Tout compte fait, ils se seraient bien arrêtés aussi à l’hôtel.

Quel bonheur cette bonne douche fraîche et ce délicieux repas niveau gastronomique préparé spécialement pour nous par le chef! Nous avions prévu d’arriver à 22h, mais comme il n’est que 20h nous aurions presque pu dîner au restaurant de l’hôtel. La réceptionniste nous regarde avec des grands yeux quand nous lui disons que nous repartons à 2h.

Après 3h30 de sommeil, l’esprit n’est pas toujours très vif. Nous sommes sorties de l’hôtel, prêtes à partir lorsque je m’aperçois que Florence a oublié son casque à l’intérieur. Catastrophe ! Évidemment nous ne connaissons pas le code de la porte pour entrer la nuit. Je tente le numéro de téléphone de  l’hôtel. Une gentille demoiselle un peu endormie me donne le code. Sauvées, nous allons pouvoir expérimenter quatre heures de roulage de nuit.

Dès la sortie de Montmorillon nous sommes dans le noir le plus complet au fin fond de la Vienne. Nos lumières nous guident bien. L’atmosphère est fantasmagorique. Les dénivelés s’estompent, les villages traversés ne sont pas éclairés. On devine un château. Difficile de trouver la bonne route quand les intersections sont plongées dans l’obscurité. Michel nous avait conseillé de vérifier notre vitesse dans la nuit. La moyenne tend à baisser avec la fatigue. Mais la fraîcheur de la nuit nous réveille et nous nous sentons bien après notre mini nuit. Les seuls signes de présence humaine : un agriculteur dans son champ, puis quelques fêtards aux abords d’une boîte de nuit. L’aube point et c’est magique. Le paysage apparaît peu à peu. Le ciel se teinte de rose orangé. Nous réveillons quelques biches et autres animaux au passage. Le souci est le manque d’eau : les cimetières pour faire le plein sont fermés la nuit. Il nous faudra attendre une centaine de kilomètres avant de pouvoir demander à un couple très matinal arrosant le jardin de  remplir nos bidons. La camionnette du boulanger nous double, nous remplissons nos narines d’effluves de pain chaud. Ce n’est qu’après 8h du matin que nous trouvons une supérette ouverte pour le petit déjeuner. Puis tout commence à rouvrir, les voitures et les gens réapparaissent. Les collines succèdent aux collines. J’ai du mal à croire qu’il n’y ait pas plus de plat  avec 2900m de dénivelé sur 400 km.Les douleurs apparaissent aussi. Nous doublons un monsieur qui faisait partie de notre groupe, il n’a visiblement pas dormi, il zigzague sérieusement.

Nous envoyons un  message à l’organisation quelques kilomètres avant l’arrivée. Nous sommes attendues à 11h pour récupérer notre petit bagage laissé en consigne. Quelques photos souvenirs et hop le tour est joué. Il paraît qu’il y a encore 3 personnes après nous. Nos amis de Blois sont arrivés vers 8h30. J’aimerais savoir dans quel état. Nous sommes fatiguées mais pas exténuées. Florence est prête à se lancer dans un 600km dans 3 semaines. De mon côté, je vais attendre un peu plus longtemps d’avoir bien digéré ce 400.

rédigé par Anne

Les « Flèches » de l’USML Cyclo

Attention, les « flèches », pour les cyclos, ce ne sont pas les membres de l’USML qui seraient un peu lent à la détente ou un peu « boulets » au niveau vélo…N’étant membre du club que depuis septembre 2021, j’ai découvert récemment l’existence de ces flèches Audax pour les cyclistes et en particulier celle qui relie Paris à Nantes.

Fort de mon expérience des sorties dans le Vexin durant l’automne et l’hiver, je décidais de me lancer pour ce périple de 432 kms du 25 au 28 avril. Une grande première pour moi qui n’avait jamais roulé 4 jours de suite, ni parcouru autant de kms sur une journée…

Le lundi 25 avril, à 7h30, nous étions 12 au départ du Mesnil, 11 sur le vélo et notre dévoué accompagnant, Dominique. Josyane et Pierre Yves nous avaient sympathiquement proposés d’offrir le café avant la première étape.

J’avais compris que tous nos bagages seraient transportés à chaque étape, je m’attendais à voir un véhicule utilitaire et pas la « petite Zoé électrique » de Dominique. C’était sans connaitre l’inventivité de notre accompagnant qui a réussi à charger sa Zoé à bloc, je ne parle pas des batteries mais de l’ensemble du volume habitable transformé pour l’occasion (la banquette arrière étant restée à Maisons Laffitte). D’après Dominique il y avait pourtant « une » participante en excédent de bagage… Je peux témoigner que les ingénieurs de Renault n’avaient pas prévu un tel niveau de volume transporté pour ce véhicule !

La première étape, 140 kms, nous a conduit à Brou mais c’est le franchissement symbolique du col du manet (170m), nous faisant entrer dans la vallée de Chevreuse, qui a marqué véritablement le début de cette magnifique randonnée jusqu’à Nantes. A partir de là, des paysages variés se sont succédés, forêts, champs de céréales et colza, villages, cours d’eau, etc…, le tout baignés de la lumière printanière. Une flèche, ce n’est pas une compétition. Le groupe n’a jamais hésité à faire un stop ou un petit crochet pour un château, une église, voire une cathédrale (Chartres).

Les rendez-vous pour la pause-café et les casse-croutes au cours de chaque étape ont aussi été exceptionnels. Dominique et sa Zoé nous attendais dans des coins sympas avec une quantité de chose à nous mettre sous la dent y compris du « fait maison ».

A Brou, première étape au Plat d’étain. Le diner sera aussi l’occasion d’échanger sur la journée, de manière conviviale comme tous les autres soirs suivants.

L’étape 2 nous emmènera, en traversant le perche Sarthois, à Eccomoy (95 kms), pas loin du Mans où nous avons eu la chance d’être logés en chambres d’hôtes chez un couple bien sympathique.

L’étape 3 nous fera découvrir les bords de Loire avec arrivée à Montjean sur Loire (116 kms).

Le dernier jour sera la plus courte étape, 68kms, nous permettant d’atteindre notre destination finale Nantes sous un soleil superbe.

Le retour n’était pas prévu en vélo. Différentes options ont été choisies : 2 participants ont pris le train, 8 le van de Cyrille qui nous a aussi transporté nos vélos jusqu’à Maisons Laffitte et enfin Magali et Dominique sont rentrés en Zoé.

Conclusion, de l’avis de l’ensemble des participants, une flèche Audax réussie sur tous les plans !

Olivier Remoleux –

Baptême au vélodrome

La commission féminine a souhaité que le club organise une sortie au vélodrome de Saint Quentin pour un baptême sur piste. Aussitôt dit en décembre, presque aussitôt fait en février.

Le mercredi 23 février un premier groupe de 5 prend la route dans la voiture de Serge pour une première séance à 19h. Anne, Heloïse sa fille, Magali, Nadine et Serge arrivent donc vers 18h30 au comptoir du vélodrome. Contrôle des pass sanitaires (nous sommes en février), des licences FFCT, signature du document limitant la responsabilité du vélodrome en cas d’accident, un petit tour au vestiaire et nous voilà dans l’enceinte prêts à affronter la piste.

Le Samedi 19 Mars un deuxième groupe s’est inscrit pour une séance à midi. Elsa,Dimitri, Pauline, Pierre et encore Magali qui redouble. Les formalités sont identiques, le pass sanitaire en moins et cette fois ci les filles ont emmené leur conjoint pour les photos et les encouragements.

Ensuite sur la piste, la séance se déroule toujours selon le même rituel :

  • Distribution du matériel (chaussure et vélo)
  • Réglage des vélos et présentation de leurs caractéristiques : pas de cocottes pour poser ses mains, pas de freins, pédales à cales automatiques, pignon fixe et donc obligation de pédaler sans arrêt.
  • Explications pour apprendre à monter sur le vélo : l’incliner sur le coté et se propulser vers le haut en s’aidant de la lice. Celle-ci nous aidera également à démarrer en tirant vers l’avant et à s’arrêter en y laissant glisser sa main.

Pour beaucoup tout cela est très déconcertant. Le cas le plus extrême est Magali qui même à sa deuxième séance reste encore très intimidée par l’exercice.

  • ça commence par quelques tours de chauffe derrière un moniteur sur la partie plate. La consigne est de rester groupé et de suivre le rythme du groupe.
  • Puis on repart pour une deuxième série de tours de piste, cette fois ci il faut commencer à vraiment rouler sur la piste, progressivement il faut monter sur la « cote d’azur » (partie bleu de la piste qui marque le début de l’inclinaison de la piste), puis progressivement l’animateur se déplace pour obliger le peloton à monter dans la pente pour atteindre la ligne rouge, puis bleu, puis noire.
  • Une fois que chacun a réussi l’exercice dans la ligne droite, il fait accélérer le peloton pour permettre de maintenir le vélo dans le virage. Progressivement les participants vont de plus en plus vite et peuvent monter vers le haut de la piste.
  • Au bout d’une vingtaine de minutes c’est quartier libre et chacun peut s’amuser à son rythme.
  • Si un participant n’a pas réussi à s’accrocher au peloton dans les premiers tours, un moniteur vient le soutenir un peu plus tard pour l’aider à prendre de la confiance et de la vitesse.

Le secret pour tenir sur la piste c’est la vitesse. C’est elle qui permet de faire monter le vélo en haut de la piste et de le maintenir en équilibre dans le virage.

A ce jeu là, Anne, Dimitri et Pauline ont montré beaucoup d’aisance et de résistance. Les autres ont été plus ou moins audacieux et résistants mais ils ont tous réussi à atteindre le haut de la piste (Sauf Magali mais c’est un cas désespéré même avec les encouragements des moniteurs à aller « plus vite », « plus vite »).

Une heure de vélo ça paraît peu, mais le rythme est très soutenu et les plus motivés avaient le rose aux joues et le coeur battant en s’arrêtant.

On peut dire que c’est une séance amusante de manège pour adultes où les jambes et les poumons des cyclistes sont les moteurs qui animent la rotation.

A l’issu de ces deux vivifiantes séances, nous avons reçu le justificatif de notre baptême et un moniteur nous a pris en photo.

rédigé par Magali avec les photos des participants, de leurs conjoints et de Céline venu nous encourager à la première séance

10 avril, Randonnée Andrésienne

En ce beau dimanche, le club d’Andrésy organisait les Randonnées Andrésiennes. Deux jours avant, la neige nous avait rappelé qu’en avril on ne se découvre pas d’un fil, mais en ce matin là un très beau soleil nous accompagne et la froidure du matin ne freine aucun des 18 participants au départ.

Avec cette petite vingtaine de participants sur les 170 inscrits à la randonnée, l’USML est le deuxième club le mieux représenté de la manifestation derrière l’intouchable club de triathlon d’Andresy (40 participants) . Bravo à nous ! 

3 parcours étaient proposés : 50, 80 et 100 kilomètres.  5 cyclistes réparties en trois groupes se contentent du parcours 50 : Anne avec sa fille Eloise, Magali et la cyclo-baladeuse Evelyne et la très indépendante Sophie.

Sur le 80 kms, le peloton est plus nombreux avec 13 participants réparti en un groupe principal sous la houlette de Serge accompagné de Séverine de Croissy et de trois annexes, Damien et Alain loin devant, suivi de Guillaume, Jean Marie et Dimitri plus philosophe. Nadine et Benoit arrivés un peu plus tard au point de départ n’ont pas pu rejoindre le gros de la troupe.

Enfin, Max qui avait plus de jambes que les autres a parcouru les 100 kms.

Tout le monde s’accorde à dire que le parcours était exigeant en dénivelé, mais très sympathique avec de belles routes de campagne. Les ravitaillements furent bien appréciés pour reprendre des forces. Nous avons fini sous un beau soleil et une température printanière.

De retour à Andrésy, le tirage au sort des cadeaux a fait trois chanceuses dans nos rangs : Evelyne et notre invitée croissillonne Séverine remportent chacune un casque à la tombola. Eloise la fille d’Anne remporte le prix de la plus jeune participante, bravo à elle !

Le club d’Andresy nous a promis de venir à nos organisations du 12 juin « Tous en Selle » et du 24 septembre « De Selle en Selle ». A nous de faire qu’ils soient aussi satisfaits que nous lors de leur venue à Maisons Laffitte.

Article rédigé par Alain Raison (à Gauche sur la photo)

Dernière randonnée préparatoire à TAT 

Le 27 aout, répétition générale à Maisons Laffitte pour une randonnée vers le château de Villarceaux.

Le club a bien fait les choses, il a fourni le parcours, le parking, et accueilli une vingtaine de participantes Yvelinoises avec un café et des petits biscuits. Au retour, nous avons puisé dans nos réserves pour un peu d’eau pétillante et des chips.

Pour rouler dans la journée, nous avons fait deux groupes de vitesse pour éviter que les plus rapides ne s’ennuient et que les plus lentes ne s’épuisent.

La journée s’est déroulée sous le soleil dans une bonne ambiance de camaraderie et de solidarité. Camaraderie et solidarité que nous retrouverons 10 jours plus tard au départ du Vélodrome pour les 7 jours de randonnée vers la convergence « Toutes à Toulouse ».

De Selle en Selle

Après l’abandon de toutes nos organisations en 2020, et le renoncement à notre randonnée « Tous en Selle » de juin 2021, nous avons pu enfin organiser notre randonnée « De selle en Selle » le 25 septembre 2021.
C’était la reprise, les cyclistes ont un peu perdu l’habitude d’aller randonner chez les voisins. Nous n’avons accueillis « que » 130 participants des clubs voisins et quelques individuels.

Nous avons repris le ­circuit de 165 kilomètres proposé en 2019 et mis en place les traditionnels ravitaillements d’Haravilliers, de Chantilly et de la porte Baillet qui apportent glucides et réconfort aux randonneurs.

Il a fait beau. Tous les cyclistes participants étaient satisfaits et heureux de se retrouver dans une manifestation avec fléchage et ravitaillement .

Pour cette édition, les inscriptions à l’avance ont été fortement conseillées ! Ce fut une réussite avec pour la première fois la possibilité de s’inscrire et payer à distance. En sachant à l’avance combien de participants était attendu, l’organisation a été grandement facilitée.

Nous avons déploré 2 accidents nécessitant l’intervention des secours, mais heureusement sans graves conséquences.


Merci à tous les membres du club qui sont venus, avec bonne humeur et sourire, apporter leur aide pour cette traditionnelle manifestation du club.

Bernard Ingelaere – Trésorier