10 au 15 avril 2017 récit d’un séjour à Vaisons la Romaine

 

Les acteurs :

Josyane, Pierre Yves, Alain Dozias, Edouard, Magali, Régis, François, Sophie, les 4 Wiechers (Anne, Nick, Eloise, Alex), et Serge. Didier du Mesnil le Roi est en résidence dans les environs avec sa famille, il a prévu de partager avec nous quelques tours de roue.

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Préambule

Nous avions décidé cette année de profiter des vacances de Pâques pour partir vers le Sud. Magali nous a proposé de passer la semaine au village Touristra de VAISON LA ROMAINE.

Beaucoup connaissent  Vaison à cause de cette terrible catastrophe de 1992 où l’eau de  l’Ouvèze est monté jusqu’au pont romain situé à plus de 15 m du lit de la rivière.

Nous avons découvert une petite ville apaisée avec son marché chatoyant aux couleurs et odeurs provençales, sa vieille ville, sa cité médiévale et ses rues endormies, la lumière éclatante du soleil provençal qui nous oblige à raser les murs pour trouver un peu d’ombre et une vue superbe depuis le haut du vieux château !!

Nous étions logé dans une jolie résidence de petits appartements bien intégrés au site naturel, avec une piscine où quelques téméraires ont pu faire trempette. Les repas copieux étaient d’excellente qualité avec une cuisine très variée. Des animateurs dynamiques nous proposaient tous les soirs des petits spectacles où les résidents participaient quelquefois. Tout cela dans une ambiance bon enfant.

Bon, mais nous étions là pour le vélo et bien sûr, il y avait de quoi se régaler.

Le principal avantage de Vaison, c’est d’être idéalement placé pour attaquer le célèbre Géant de Provence : le Mont Ventoux. L’objectif plus ou moins avoué de beaucoup de participants, c’est de faire une nouvelle encoche sur leur cadre de vélo en inscrivant son ascension au tableau de chasse. Il nous fallait juste bien choisir le jour où nous allions le surprendre. Pour commencer, nous choisissons de nous échauffer sur quelques pentes moins ardues en attendant que Didier ait réparé son vélo et Magali terminé sa bouderie.

Lundi 10 avril

Alain, le local de l’étape, nous propose une approche progressive. Nous allons  jusqu’à Bédoin puis Saint Estève, parcourons quelques virages en direction du Ventoux pour tâter la pente, et remontons les gorges de la Nesque qui sont l’objectif principal de la journée.

La route des gorges est magnifique, 2 à 3 % de moyenne sur 20 kilomètres pour arriver au belvédère prés de Monnieux à 734 m d’altitude. La chaleur est de la partie. Nous pique-niquons au belvédère, grâce à Régis qui a transporté les sandwichs. Nous prenons les photos de rigueur avant de retourner à Vaison par les lacets enivrants des gorges. Tout le monde est satisfait de cette première journée de vélo.

Bilan cycliste : 116 kms, 1500 mètres de dénivelés

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En soirée, nous faisons un effort pour soutenir les animateurs du village et participer à un Quizz. L’équipe « Magali » gagne haut la main, malgré son infériorité numérique.

Mardi 11

Edouard nous a rejoint la veille au soir. Le programme de la journée est simple, visite de Vaison la Romaine le matin (en particulier son marché et sa vieille ville) et l’après-midi une incursion au Nord en direction Valréas pour rendre visite aux cousins de Magali.

Nous savions qu’à l’aller nous aurions à compter sur un ennemi de taille : le Mistral. Ce vent là, il n’a rien à voir avec le vent d’ouest  qui nous taquine parfois en région parisienne. C’est un véritable ennemi, auquel il faut opposer la vraie détermination d’un peloton homogène.  Nous luttons donc de toutes nos forces, même dans les descentes pour avancer, et pour une fois nous restons solidement groupé derrière Anne, Alain ou Serge en ouverture. Enfin, nous arrivons chez les cousins qui nous réservent le meilleur accueil en nous offrant quelques rafraîchissements et quelques histoires du pays à l’image de la force du Mistral.

Nous repartons par la D941 sur les indications rassurantes de Gérard (le cousin) pour rejoindre une « route remarquable » sur-lignée en vert sur la carte Michelin. Nous ne sommes pas surs que Gérard ait jamais pris cette route en vélo. Il y a une circulation intense de camions et voitures dépassant allègrement les 90kms/h autorisés, la route n’est pas très large, et chaque véhicule semble avoir pour devise « si tu freines, tu es un lâche ». Sur le bord de la route, nous nous faisons minuscules et même les moins croyants s’accrochent à leur guidon et prient Saint Christophe.

C’est un vrai soulagement quand enfin, nous pouvons tourner à droite pour emprunter la route « remarquable ». Ca commence par une jolie grimpette. Mais ici, la circulation apaisée n’a pas fait d’émule. Nous croisons un volumineux engin agricole qui fidèle à la tradition locale, passe imperturbable sans trop s’inquiéter de savoir si nous avons assez de place entre sa roue et le fossé.

Après cette petite alerte, nous pouvons profiter de cette petite route qui serpente à travers les collines pour arriver au village de Vinsobres et revenir à notre point de départ.

Bilan cycliste : 60 kilomètres, 719 mètres de dénivelé

Le soir, Serge sous l’impulsion des animateurs, nous a fait partager ses talents de comédiens.

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Mercredi 12 Le Ventoux

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L’ascension du Mont Ventoux depuis Bédoin Elle est de loin la plus difficile, la plus renommée aussi. Ce sont 21 kilomètres de montée, 1600 mètres de dénivelée, une pente moyenne de 7,5% (8,9 % depuis le tournant de St Estève), des pentes atteignant 11,5% et quasiment aucune occasion de répit.
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L’ascension du Mont Ventoux depuis Sault Grimper le Mont Ventoux par Sault est sans équivoque le versant le plus « facile » des trois. Ce sont tout de même près de 26 kilomètre de route à « avaler » à 4,6% de pente moyenne pour une dénivelée de 1186 mètres.

C’est l’objectif de la semaine pour la plupart des participants.  Certains aimeraient que nous montions tous par le même versant, et si possible par Bedoin. Un rapide coup d’oeil au profil fait dire à Magali, avec son manque de diplomatie habituelle qu’il est exclu qu’elle puisse venir à bout de cette ascension. Après un débat un peu agité, il est décidé de faire deux équipes, l’une partira de Brantes à destination de Sault, l’autre directement de Vaison pour rejoindre Bedoin.

Il fait très beau, le vent est tombé, Didier a fait réparer son beau vélo jaune. Il faut absolument en profiter. Régis et Nick prennent en charge les sandwichs et l’équipe féminine qui a décidé prudemment de monter par Sault.

Eloise, Josyane, Magali et Sophie prennent la route à partir de Brantes pour 20 kilomètres tranquilles dans la vallée du Toulourenc. Il fait beau, la route est facile jusqu’à Sault. A partir de là, commence l’ascension.

L’autre équipe plus valeureuse attaque la montée par Bedouin. Alain, Alex, Anne, Didier, Edouard, François, Pierre-Yves, Serge partent directement de Vaison en évitant le col de la Madeleine pour rejoindre Bedoin et la montée du grand chauve.

Les deux équipes doivent converger au chalet Reynard.

L’ascension par Sault c’est une vingtaine de kilomètres à une moyenne de 5% de dénivelé, sur une route ombragée et sinueuse qui fait le bonheur des motards. L’ascension est plutôt facile, il y a même un peu de vent dans le dos sur la fin.

L’ascension par  Bedoin, c’est un étroit serpent de macadam d’une quinzaine de kilomètres avec une pente 8 à 10% sans beaucoup de rémission. Sans un entrainement suffisant cette belle pente peut devenir un instrument de torture sophistiqué.

Au chalet, il y a les costauds qui continuent jusqu’au sommet sans s’arrêter (Didier, Serge, Alain, Alex), les plus prudents ou moins aguerris qui font une petite pause avant de repartir (François, Eloise, Josyane, Magali, Sophie), et les épuisés qui arrête là leur ascension (Edouard et Pierre-Yves), et l’ inépuisable Anne qui monte pour elle, puis pour  son fils Alex, puis pour sa fille Eloïse.

En haut, à 1910 mètres il fait beau, le mont est très chauve et nous sommes très, très fiers.

Qui dit montée, dit descente, et c’est avec un vrai plaisir que nous dévalons en sens inverse la route vers Bedoin.  Au retour, Anne fait découvrir à Josyane et Magali, la route que le groupe Costauds a  pris à l’aller. Elle se souvenait que c’était facile et plutôt plat. Malheureusement ce qui descend dans un sens, est plutôt ascendant dans l’autre et c’est donc bien fatiguées que nous rejoignons notre point de départ.

Pendant ce temps, Alain, Serge, François, Pierre-Yves, et Edouard s’arrête un moment chez la cousine d’Alain pour une petite collation et une détente bien méritée. Le reste de la troupe (Eloïse, Sophie) rejoint Vaison dans le camion de Nick.

Bilan cycliste variable selon le groupe, par Sault en partant de Brantes : 96 kilomètres, 1800 mètres de dénivelé

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Jeudi 13 Beaumes de Venise / Les dentelles de Montmirail / Jean Marc Taverne

Ce matin, le Mistral est revenue. Pour récupérer nous décidons d’un petit parcours pour aller admirer les Dentelles de Montmirail. Un ami de Serge, Jean-Marc Taverne nous rejoint pour la journée. Nous commençons par l’ascension du col de la Chaîne. C’est très joli et rocailleux, mais un peu pentu, il faut bien l’avouer. Nick que son dos fait encore souffrir, rejoint Régis dans la voiture. Nous faisons un peu de tourisme dans le village de Séguret, partageons un pique-nique et nous terminons la journée à Gigondas pour une rapide visite de cave. Régis qui transporte en voiture les sandwichs se charge du transports des bouteilles choisies lors de notre dégustation.

Bilan Cycliste : 60 kilomètres, 850 mètres de dénivelé

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Vendredi 14 St léger du ventoux

C’est notre dernier jour de vélo. Nous prenons la route pour remonter la vallée du Toulourenc.  Il y a les courageux qui vont jusqu’à Saint Léger du Ventoux et reviennent par Faucon pour une jolie ballade de 80 kilomètres, et les plus dilettantes qui se contentent d’une quarantaine de kilomètres juste pour profiter du soleil tout en faisant tourner les jambes.

L’après midi, nous retournons à Bedoin (en voiture) pour visiter un musée du vélo. Nous apprécions les explications lumineuses sur l’évolution du dérailleur données par le « conservateur ». Nous faisons également la connaissance de « Ventouman », l’homme qui a grimpé un nombre incalculable de fois le mont chauve à raison d’une dizaine d’ascension par mois d’avril à octobre.

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Samedi 15 Pernes / Isle sur la Sorgue / Fontaine de Vaucluse

Dernier jour de notre séjour, il n’y a que du tourisme au programme. Nous avons fait le marché à Pernes, visité la vieille ville et applaudi la démonstration des gardians.

A l’Isle sur Sorgues, nous faisons une petite balade en ville et un copieux déjeuner dans un restaurant au bord de l’eau. De son coté, la famille Wiechers a choisi de se promener à pieds dans les collines autour de Vaison.

L’après-midi tous le monde se retrouve à Fontaine de Vaucluse, ses touristes et ses eaux cristallines.

Bilan de la semaine :  Découverte Provence, Soleil,  Vent,  Vélo et Apéritifs .

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rédigé à quatre mains : Serge et Magali

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