6 Mai 2017 – Le BRM 300 d’Andrésy

Les randonnées de Bart et Fred – Saison 1 épisode 3

En ce samedi 6 mai, jour de la Sainte Prudence, nous avons décidé de participer au BRM 300 organisé par le club d’Andrésy (Brevet des Randonneurs Mondiaux de 300 kilomètres).

La période de départ fixé  par l’organisateur est entre  4h00 et 5h00 du matin, soit un peu plus tôt que d’habitude.

Pour être dans les délais, nous nous réveillons à 3h00 et prenons un petit-déjeuner gargantuesque pour préparer notre longue journée. Le rendez-vous est fixé devant la piscine vers 4h00. Comme Maisons-Laffitte est à seulement 10 kms d’Andrésy, soit une ½ heure de route en vélo, nous sommes assurés d’arriver avant la clôture des inscriptions.

Nous sommes les derniers inscrits. Il y a seulement 29 participants. Les risques de pluie ont refroidi de nombreux cyclistes qui prudents sont restés au chaud et au sec.

Notre écot acquitté, nous partons vers Cergy, Gisors puis Lyons la Forêt, où se trouve notre premier contrôle. La météo est clémente, le temps sec, la température plutôt fraîche et il n’y a pas de vent. Sur la route, nous rejoignons  et dépassons quelques cyclistes.

Nous croisons la route de Chérif. Il arrive de Sceaux et s’est levé à 2h00 du Matin. Il prépare un 1000 bornes que son club va bientôt organiser. Il décide que notre allure lui convient et prend notre roue.

2017 BRM 300 Andresy - 1

Arrivée à Lyons la Forêt (km 84), nous pointons dans une boulangerie et grignotons notre premier sandwich.

Là nous rencontrons Dominique qui arrive d’Evreux. Il attend le premier peloton, sagement assis sur un banc. Il se joint à notre petit groupe. Nous voilà repartis à 4 vers Elbeuf et La Bouille pour le deuxième contrôle.

Dominique, qui roule très bien, prend immédiatement la tête du peloton et nous fait partager ses connaissances de la région et du cyclisme. Il a déjà deux Paris-Brest-Paris à son actif…Respect !

Arrivés à la Bouille (km 137), nous faisons notre deuxième halte dans un café. Tout en nous ravitaillant, nous prenons le temps d’admirer un énorme vraquiers qui remonte la Seine à vide.

Puis tout se gâte. Nous venons de rouler 5h00 dans de bonnes conditions. Mais les dieux météorologiques s’impatientent, et voilà que la pluie commence à arriver. Tout doucement au début, elle s’insinue peu à peu dans nos vêtements et nos chaussures. Elle est bien décidé à nous accompagner pendant le reste de la journée.

A Montfort/Isle (km166) nous pointons à nouveau dans une boulangerie où nous engouffrons un nouvel en-cas. Chérif, prévoyant a apporté son taboulé.

La pluie gagne en intensité. Nous repartons en file indienne vers Le Neubourg, Caer et Vernon. Je prends quelques relais mais la plupart du temps, c’est Dominique qui tracte notre petite équipe. Le trajet est éprouvant à cause de la pluie. Mes doigts gelés ne parviennent plus à passer les vitesses. Nous arrivons à Vernon transformés en quasi-glaçons.

Puis, c’est le drame. Dans une descente, le pneu de Bart explose littéralement. Heureusement, Dominique, en vieux briscard des longues distances a prévu un pneu de secours -plus tout jeune le pneu- mais en état suffisant pour ramener sa roue à bon port. Rapidement, Barthélémy procède à la réparation. Pendant ce temps, nous mangeons un morceau en le soutenant moralement. J’apporte une inestimable contribution à l’opération en remettant l’étrier de freins à la bonne place. Et oui, mal réglé, il a peu à peu déchiré le pneu. C’est ces petits détails qui transforment une randonnée usante sous la pluie, en une aventure épuisante. 

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Arrivé à Vernon, Dominique prend un sandwich et des frites, moi un café, Bart et Chérif un coca. Nous grelottons. Il nous faut près d’un quart d’heure au chaud pour reprendre des forces et arrêter nos dents de claquer. Après un peu de chaleur et l’amitié d’un copain (Bart) qui paie l’addition, le moral remonte en flèche.

A cette étape, Dominique nous quitte pour retourner à Evreux. Nous restons à trois pour accomplir le reste de la randonnée.

Pour rajouter un peu de péripéties à la journée qui sans cela eut été aussi terne que le ciel, Barthélémy crève une nouvelle fois peu avant la Roche-Guyon. Néanmoins nous restons positif, et pendant la dernière heure de route, nous réussissons à nous décongeler.

En fin d’après midi, fatigués mais riches d’une nouvelle et inestimable expérience, nous sommes les premiers à rejoindre l’arrivée à Andrésy.

Comme il ne faut pas changer une équipe qui gagne, nous avons déjà pris rendez-vous avec Dominique et Cherif pour le BRM 400 de Flins le 20 mai.

reportage de notre envoyé spécial Frédéric H

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