Deux façons d’aller à Gerberoy :
- la première consiste à partir en voiture de Maisons Laffitte à 6h30 du matin pour rejoindre dans le brouillard la gare de Bornel, enfourcher nos vélos pour 160 kilomètres de randonnée au milieu du colza en fleur, et retourner au point de départ par le même moyen.
- et l’autre plus radicale qui prend le départ en vélo de Maisons Laffitte à 6h00 du matin pour rejoindre Frépillon, puis enchaîne sur les 215 kilomètres du Rallye pour revenir en fin d’après-midi par le même moyen. Cet article raconte le récit de cette épopée par Fred.

Nous sommes 4 au départ de Maisons-Laffitte : Barthélémy, Emmanuel, Didier du Mesnil et moi-même. Il fait froid, il y a du brouillard et beaucoup d’humidité.
Nous rejoignons rapidement Frépillon où nous attend Dominique du Mesnil. Il sort tout juste du boulot à Roissy où il vient de garer son dernier avion (en fait, il travaille au service électrique).
La première heure est très difficile, il fait froid, le brouillard perle sur nos lunettes, et nous n’y voyons goutte.
Pour corser la difficulté, je crève une première fois. Toute l’équipe vient à mon aide, et je les en remercie. Puis selon la loi bien connue de la LEM (Loi de l’Embêtement Maximum), je re-crève un peu plus loin. La visibilité ne s’est pas améliorée. En plus, une fabrique de nano-silex sponsorisée par des marchands de chambres à air a essaimé sur la route ses nouveaux produits. Il nous faut un long moment pour trouver ce débris facétieux, et l’extraire du pneu pour éviter toute récidive.
Nous repartons, ça se réchauffe, il fait 0°C. La matinée avance et nous voyons que les premiers rayons du soleil vont bientôt poindre.
En effet, à partir de 10h du matin, tout se déroule très bien : le soleil a gagné la partie, et le vent reste modéré. Nous rejoignons un petit ravitaillement au bout de 50 kms où nous retrouvons Thierry de Houilles, puis après 110 Kms nous parvenons à celui de Gerberoy. Nous rencontrons Magali et Sophie parties sur le petit parcours, et opportunément nos parcours se synchronisent à l’heure du déjeuner.
Nous prenons un repas frugal, une petite photo de groupe et nous voilà repartis.
Le retour se passe bien malgré le pollen de colza et les pesticides lâchés dans les champs. Un dernier ravitaillement et c’est le retour sur Frépillon, puis sur Maisons-Laffitte (ce récit montre que le cycliste ne pense qu’à manger).
Bilan de la journée : une belle tournée de vélo dans une ambiance conviviale et collaborative avec 240 kms au compteur.
Une énigme est restée non résolue : où sont passé Sylvie et Joseph ?
votre envoyé spécial : Fred H