BRM 300 kms à Flins


Adjudant Hamon au rapport, validé par le Sergent chef Fourment

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  • Réveil à trois heures du matin pour un petit-déjeuner (g)astronomique.
  • Départ vers 4h00 devant la mairie.
  • Il faut une heure pour rejoindre Flins.
  • Il fait froid mais pour l’instant ça va encore.
  • Arrivés à Flins, il y a la queue pour les inscriptions.
  • Nous quittons donc Flins à 5h20 après avoir acquitté la somme de 7 euros, 13 pour Bart qui prend la médaille.

Nous prenons la route, il fait nuit. Dans la forêt de Rambouillet, la température vient de passer sous 0°C. Nous avons froid les trois premières heures jusqu’au premier contrôle à Sours. Nous nous arrêtons dans une boulangerie pour notre premier sandwich et  un bon gâteau au chocolat.

Après avoir fait tamponner notre carton, nous repartons vers Authon du Perche via Brou ; le soleil s’est levé, les premières chaleurs aussi. Enfin !

Nous roulons bien, la moyenne kilométrique se situe au-dessus de 27 km/h, c’est la Beauce et c’est tout plat.

Deuxième contrôle à Authon, nous mangeons un deuxième sandwich avec un coca-cola.

Nous poursuivons vers la Ferté-Vidame, notre prochain contrôle ; la route est toujours aussi facile, la météo clémente. J’ai demandé à Bart de ne pas prendre de relais afin de garder le rythme, qui reste soutenu.

La stratégie dans un BRM est de savoir s’économiser. Tels des petits rats d’opéra, nous nous mettons en danseuse à chaque côte.

Après un troisième sandwich avec un petit café pour moi et un coca pour Bart, nous reprenons la route vers Nogent le Roi. Il y a de plus en plus de côtes mais elles n’affectent pas notre rythme, et à l’instar de nos sandwichs, elles sont vite avalées.

A Nogent, nous rejoignons les groupes de tête. Nous prenons une boisson rapidement mais nos gibecières sont vides. Plus de salé dans les poches ! Il va falloir faire sans.

Sans défaillir, nous repartons, le vent s’est levé, un vent d’Est qui vient nous ralentir. C’est difficile, à ce moment-là nous regrettons la présence de talus protecteurs. Nous sommes très exposés; la vitesse descend à 22 km/h de moyenne.

Enfin, nous arrivons à Flins à 17h45. Nous avons fait le 300 en 12h25, pauses comprises. 

Il ne nous reste plus qu’à rentrer sur Maisons-Laffitte, toujours face au vent. Barthélémy prend le relais de Poissy à Maisons-Laffitte, instant de grâce pour moi.

La mission était rude mais nous n’avons jamais flanché, et nous avons franchis avec succèstoutes les étapes de ce long périple.

Et pour finir,  une petite pensée pour Philippe Barguillet qui est parti en même temps que nous. Nous espérons qu’il a résisté au froid du petit matin pour nous raconter ses exploits. 

Frédéric H

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